Quand l'humain l'y a amenée, la poule a dû s'adapter aux hauts plateaux tibétains. Une évolution qu'elle aurait gardé en mémoire. Ce qui pourrait l'aider à se réadapter plus facilement à des environnements déjà connus.
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En Asie du Sud et du Sud-Est, le coq doré a été domestiqué il y a au moins 4.000 ans. Gallus gallus domesticus a par la suite été amené sur le plateau tibétain, une transition datant d'environ 1.200 ans. Celle-ci l'a forcée à s'adapter aux hautes altitudes, notamment en augmentant sa quantité de globules rouges transportant l'oxygèneoxygène. Or, une étude parue dans Science Advances suggère que l'animal garderait une « mémoire génétiquegénétique », non codée par ses gènesgènes, de cette adaptation.
Les auteurs ont scruté l'implication des mutations génétiques - comportant une modification de l'ADNADN - et de la plasticitéplasticité phénotypique dans l'adaptation environnementale. Le phénotypephénotype étant les caractéristiques observables d'un organisme : sa morphologiemorphologie, son comportement, et sa physiologie. Il est possible d'observer de tels changements sans que l'ADN soit altéré, par exemple grâce à l'épigénétique. Une plasticité phénotypique, induite par l'environnement.
Dans cette étude, les chercheurs ont fait éclore puis élevé des centaines de poules. Dans quatre groupes distincts. Ils ont fait grandir des poules habituées aux plaines dans le plateau tibétain, et dans leurs plaines usuelles. Ainsi que des poules habituées au plateau tibétain dans les plaines, et dans leur plateau usuel.

Adapté un jour, adapté toujours
Sur le plateau, les œufs de poules des plaines ont moins éclos que ceux des poules d'altitude. Par contre, en contrebas, les œufs de poules d'altitude ont autant éclos que ceux des poules des plaines. Une fois adultes, les poules des plaines foulant pour la première fois le plateau tibétain ont dû s'adapter grâce à des mutations génétiques. Tandis que les poules d'altitude, dont les lointains ancêtres parcouraient les plaines, ont utilisé leur plasticité phénotypique.
« Ces résultats révèlent un mécanisme par lequel l'expérience passée affecte l'évolution future » déclare Jianzhi Zhang, coauteur. Dès lors, un organisme découvrant un environnement inconnu serait contraint de modifier son ADN pour s'y accommoder, pendant qu'un organisme retrouvant une terre ancestrale n'aurait besoin que de sa plasticité phénotypique.
« Nos résultats contribuent au débat sur les rôles relatifs des changements plastiquesplastiques et génétiques dans l'adaptation, et révèlent l'importance de déterminer si l'environnement passe à un environnement nouveau ou ancestral » souligne Jianzhi Zhang. Ces chercheurs ont également conduit des expériences similaires sur la bactériebactérie Escherichia coli et sur des guppys (une espèceespèce de poissonpoisson). Leurs résultats vont dans le même sens. Ils concluent que « les organismes "se souviennent" généralement de leur environnement ancestral via la plasticité phénotypique ».
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