Au prix du mètre cube, utiliser de l’eau potable pour arroser le jardin, nettoyer une terrasse ou encore laver un véhicule est un non-sens… Pour économiser un bien aussi précieux que l’eau, Boutté propose une alternative aux forages classiques. Une solution durable et économique.


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    Pour profiter d'une réserve d’eau pour le jardin il est toujours possible d'installer un ou plusieurs récupérateurs d’eau de pluie. Toutefois, ces réserves d’eau restent limitées par leur volumevolume. Pour profiter d'une eau gratuite et abondante, Boutté propose le concept « taper un puits ». Ce dernier se compose d'une pointe à frapper percée, de rallonges, de manchons et d'une tête de frappe. Des éléments en acier galvanisé qui permettent à la fois de forer un puits et de servir de canalisation. Une conception qui permet de s'affranchir des équipements hydrauliques ou pneumatiquespneumatiques traditionnellement utilisés pour réaliser un forage.

    Déterminer la présence d'eau dans son jardin

    Avant d'entreprendre la mise en œuvre, il est nécessaire de localiser la présence d'une nappe phréatiquenappe phréatique ou d'une veine d'eau dans votre terrain, puis d'en déterminer les caractéristiques (profondeur de forage, débitdébit...). Pour y parvenir, plusieurs solutions s'offrent à vous :

    • contacter un hydrologue via un cabinet de géologiegéologie ;
    • faire appel à un sourcier : méthode traditionnelle et hasardeuse, il est conseillé de vous renseigner auprès de votre voisinage pour trouver la bonne personne ;
    • consulter la base de données nationale BSS-EAU. Cette dernière donne les informations portant sur les points d'eau et données sur les eaux souterraines associées. À vous d'interpréter les informations...
    Le principe de « taper un puits » est des plus simple. Une pointe à frapper (A) est enfoncée dans le sol à la masse à l'aide d'une tête à frapper (B). Selon la profondeur du puits, une ou plusieurs rallonges (C) sont reliées à l'aide de manchon (D). L'étanchéité entre les éléments est assurée par de la filasse. © Boutté
    Le principe de « taper un puits » est des plus simple. Une pointe à frapper (A) est enfoncée dans le sol à la masse à l'aide d'une tête à frapper (B). Selon la profondeur du puits, une ou plusieurs rallonges (C) sont reliées à l'aide de manchon (D). L'étanchéité entre les éléments est assurée par de la filasse. © Boutté

    Une mise en œuvre musclée

    Une fois la nappe ou la veine d'eau localisée, vous pouvez installer la pointe à frapper. D'une longueur de 1,21 mètre et doté d'une pointe hexagonale, cet élément s'enfonce à coups de massemasse dans le sol jusqu'à la nappe phréatique ou la veine d'eau. Pour atteindre la profondeur souhaitée il suffit de visser une ou plusieurs rallonges à l'aide de manchons. Une opération simple sur le papier mais qui s'avère physiquephysique. Pour mener à bien cette opération, il est nécessaire de :

    • vérifier régulièrement l'aplomb de la pointe à frapper ;
    • taper modérément avec une masse ou un pilon bélier pour éviter tout risque de casse de la tête de frappe.
    Pour enfoncer la pointe à frapper dans le sol, il faut au préalable l'équiper avec la tête de frappe. Si le travail est physique, il ne sert à rien de frapper comme une brute pour ne pas endommager voire casser les éléments en acier galvanisé. © Boutté
    Pour enfoncer la pointe à frapper dans le sol, il faut au préalable l'équiper avec la tête de frappe. Si le travail est physique, il ne sert à rien de frapper comme une brute pour ne pas endommager voire casser les éléments en acier galvanisé. © Boutté

    Une pompe en fonction des besoins en eau

    Pour utiliser l'eau captée par la pointe à frapper, il est nécessaire de raccorder en sortie une pompe de surface via un filtre anti-sablesable et un clapet anti-retour. Choisissez cette dernière en fonction de :

    • votre consommation journalière (exprimée en m3 ou l/min) ;
    • la hauteur manométrique totale (HMT). Celle-ci correspond à la somme du dénivelé, de la pressionpression utile et de la perte de charge.

    Le saviez-vous ?

    Au quotidien, l’utilisation de l’eau potable s’élève à :

    • 15 à 20 l/m2 pour l’arrosage du jardin ;
    • 200 litres pour laver une voiture ;
    • 35 à 60 litres pour une machine à laver le linge ;
    • 3 à 5 ou 6 litres pour une chasse d’eau.

    Une déclaration obligatoire à déposer en mairie

    L’eau étant un bien précieux, hors de question de faire n'importe quoi et n'importe comment. Quelle que soit la profondeur du puits, avant de prélever de l'eau souterraine, il est impératif d'établir en mairie une déclaration d’ouvrage un mois avant le début des travaux et de joindre un extrait du cadastre (à défaut un plan au 1/25000) localisant le point de prélèvement. Notez que l'utilisation de l'eau en provenance d'un puits à des fins humaines doit être analysée par un laboratoire agréé. Les résultats doivent ensuite être envoyés avec le dossier initial.

    Comme l'eau de pluie, l'eau en provenance d'un puits peut être utilisée dans la maison pour alimenter un lave-linge, les toilettes... à condition que ces équipements soient raccordés à un réseau d'alimentation séparé de celui de l'eau de ville. Une obligation pour éviter tous risques de contaminationcontamination de l’eau potable.

    Voir aussi

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