Discrets, silencieux, sourds… les termites occasionnent des dommages parfois irréversibles dans les maisons. Afin d’éradiquer le fléau, Sentri Tech tend un piège aux redoutables petits insectes blanchâtres. Il les attire, pour mieux les éliminer. Ce système de défense s’applique aussi bien aux constructions neuves qu’aux maisons anciennes.


au sommaire


    Parmi l'arsenal dont on dispose pour détruire les colonies de termites (barrière physico-chimique, barrière physiquephysique...), la société Sentri Tech propose un dispositif constitué de pièges contenant un appâtappât. L'installation doit être effectuée par des professionnels certifiés par le fabricant. Des stations Sentrisol sont ainsi disposées dans le jardin autour de la maison. En cas d'invasion avérée, elles sont complétées par la pose de pièges dénommés Sentribox. Contenant un appât haute densité, ces pièges excitent l'appétit des termites ouvriers, qui dévorent l'appât puis le régurgitent (trophallaxietrophallaxie) contaminant alors le reste de la colonie. Ce procédé curatifcuratif non chimique et certifié CTB P+ permet aux habitants de rester chez eux le temps que les pièges fassent leur effet ! Des contrôles sont effectués régulièrement afin de vérifier l'action de l'appât. Coût de l'opération, entre 3.000 et 5.000 €, ce qui n'est pas cher payé lorsqu'il s'agit d'éviter la destruction de son patrimoine...

    Disposés tout autour de l’habitation, les pièges (stations <em>Sentrisol</em>) attirent et empoisonnent les termites ouvriers qui contaminent la colonie. L’appât attire également les termites éclaireurs, qui laissant des phéromones sur leur trajet envoient la colonie vers de la « bonne nourriture ». © Sentri Tech
    Disposés tout autour de l’habitation, les pièges (stations Sentrisol) attirent et empoisonnent les termites ouvriers qui contaminent la colonie. L’appât attire également les termites éclaireurs, qui laissant des phéromones sur leur trajet envoient la colonie vers de la « bonne nourriture ». © Sentri Tech

    Des colonies avides de cellulose

    Période où la nature reprend doucement ses droits, le printemps voit aussi se réveiller les colonies de termites. Mesurant un petit centimètre, cet insecte nuisible est particulièrement discret et ravage tout sur son passage. Son but : atteindre le boisbois mort ou le papier pour se nourrir de cellulosecellulose. Pour parvenir à ses fins, rien ou presque ne l'arrête ! En effet, un termite est capable de s'attaquer à des matériaux tels que le plâtre, le plastiqueplastique ou de se frayer un passage dans les murs les plus solidessolides...

    Le saviez-vous ?

    Sur les six espèces de termites recensées en France métropolitaine, cinq s’attaquent aux maisons et bâtiments. Face à ces envahisseurs et autres insectes xylophages, capricornes, vrillettes…), la loi anti-termite a été promulguée en juin 1999 (N° 99-471). Elle détermine les conditions de prévention et de lutte pour vaincre ce fléau. En cas de vente d’un bien immobilier situé dans un département infesté par les termites, le propriétaire a l’obligation de faire établir un diagnostic termite par un professionnel.

    Difficiles à repérer, les termites mangent le bois en lamelles sans rejeter de sciure... Les seules traces trahissant leur passage sont des petits trous pas plus gros qu'une tête d'épingle. Quand on s'en aperçoit, il est déjà trop tard. L'ennemi est là et bien là ! D'où l'importance de protéger efficacement son habitation.

    En France métropolitaine, 54 départements sont envahis par les termites. Les départements du Sud-Ouest sont particulièrement touchés. Suivent ceux de la côte Atlantique, du pourtour méditerranéen, de la vallée du Rhône, de la Garonne et la Loire et enfin de l’Ile-de-France. © Frédéric Burguière : source Observatoire National Termite
    En France métropolitaine, 54 départements sont envahis par les termites. Les départements du Sud-Ouest sont particulièrement touchés. Suivent ceux de la côte Atlantique, du pourtour méditerranéen, de la vallée du Rhône, de la Garonne et la Loire et enfin de l’Ile-de-France. © Frédéric Burguière : source Observatoire National Termite