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    Un des arguments mis en avant par Uber pour promouvoir son applicationapplication est qu'elle permet aux gens de se faire reconduire chez eux après une soirée bien arrosée, et par conséquent qu'elle augmente la sécurité routière. Mais le service a aussi ses effets pervers : selon une étude de trois économistes américains, les voituresvoitures avec chauffeur encourageraient la beuverie. Après tout, pourquoi se restreindre sur l'alcoolalcool s'il y a quelqu'un d'autre pour prendre le volant à votre place ?

    En comparant les trajets d'Uber avec les enquêtes de santé sur la consommation d’alcool aux États-Unis, les chercheurs ont constaté que, dans les deux années suivant l'arrivée d'UberX dans une ville, le nombre de boissons alcoolisées consommées par jour augmente de 3,1 %. Ils ont également trouvé que le nombre de verresverres bus durant une seule soirée progresse de 4,9 % et que la « consommation excessive » d'alcool (plus de trois épisodes de binge drinking par mois) augmente de 9 %. L'effet est encore pire dans les villes disposant de peu de transports en commun, avec des hausses de binge drinking allant jusqu'à 21,8 %.

    Si de précédentes études ont montré qu'Uber réduisait effectivement les accidentsaccidents de la route liés à l'alcool, celle-ci montre que le bénéfice de l'application en terme de santé publique pourrait ne pas être si évident que ce que prétend l'entreprise. En terme de business, par contre, c'est une bonne affaire : l'arrivée d'UberX entraîne une hausse de 2,3 % des profits des barsbars et cafés vendant de l'alcool.

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