Avant de répondre à la question de savoir comment il est possible de devenir mandataire immobilier, d’autres questions peuvent se poser. C’est pourquoi, dans cet article, nous allons vous expliquer dans un premier temps l’activité professionnelle d’un mandataire immobilier. Ensuite, nous verrons les compétences à maîtriser. Enfin, nous vous indiquerons s’il est nécessaire de suivre une formation.
[EN VIDÉO] Les avantages financiers d'habiter une micromaison Parti des Etats-Unis, le phénomène des micromaisons est arrivé en France depuis quelques années.
Qu’est-ce qu’un mandataire immobilier ? Un mandataire immobilier est un professionnel de l’immobilier qui travaille en concertation avec ses clients pour la réalisation de leur projet immobilier. Ces agents travaillent généralement avec des acheteurs et des vendeurs sur un marché donné, en leur fournissant des conseils d'experts et une assistance tout au long du processus d'achat ou de vente d'une propriété.
S’agissant de son statut juridique, il faut noter une différence considérable avec un agent immobilier classique. En effet, alors que le second est souvent salarié d’une agence immobilière, ce n'est pas le cas d’un mandataire immobilier. Ainsi, ce dernier exerce souvent sa profession en tant qu’indépendant. Concrètement, cela signifie qu’il n’a pas à suivre les directives d’une agence et il est donc son propre patron. En conséquence, il organise son travail seul et devra effectuer toutes ses missions de manière indépendante.
Les compétences requises pour devenir mandataire immobilier
Tout d'abord, vous devez être capable de gérer votre temps et de travailler de manière indépendante. Cela signifie que vous devez être organisé et motivé, car il n'y aura personne d'autre pour vous demander des comptes sur le respect des délais ou la réalisation des tâches, mis à part vos clients, bien sûr.
Deuxièmement, vous devez être doué pour le marketing et le réseautage. En tant qu'agent indépendant, vous êtes chargé de générer vos propres prospects et d'attirer de nouvelles affaires. Ainsi, pour devenir mandataire immobilier, vous devez être proactif et créatif dans votre quotidien professionnel, et établir des relations solides avec vos clients.
Troisièmement, vous devez avoir d'excellentes compétences en communication et en négociation. En effet, les transactions immobilières se résument souvent à la communication et à la négociation entre l'acheteur, le vendeur mais également avec l’ensemble des parties prenantes.
Quatrièmement, vous devez avoir une bonne connaissance du marché immobilier local. Cela implique de connaître les différents quartiers, la valeur des propriétés et les tendances du marché. Plus vous en saurez sur le marché de l’immobilier local, mieux vous réussirez à convaincre vos clients d’investir dans le quartier.
Enfin, et surtout, vous devez être patient. La finalisation des transactions immobilières peut durer plusieurs mois, et il y aura beaucoup de hauts et de bas durant votre carrière. Si vous n'êtes pas patient, vous ne pourrez pas espérer devenir mandataire immobilier.
Quelle formation effectuer ?
Afin de devenir mandataire immobilier, il faut savoir qu’il n’existe pas d’études spécifiques proposées par l’université française. Effectivement, si vous souhaitez exercer ce métier, vous avez le choix : être autodidacte ou vous inscrire à une formation payante de mandataire immobilier. Dans le premier cas, si vous n’avez aucune expérience dans l’immobilier, cela risque d’être compliqué. En conséquence, la seconde option semble la meilleure pour commencer votre activité dans les prochains mois sans aucune expérience dans ce secteur.
Einbeck, la ville aux 400 œuvres à colombages Einbeck, ville allemande célèbre pour sa brasserie vieille de 600 ans, abrite environ 400 maisons à colombages. Elle est située en Basse-Saxe, où les colombages sont caractérisés par de nombreux motifs ornementaux. La ville parle d'ailleurs d'art à colombages.Ses centaines de bâtisses datent du XVIe siècle, puisque c'est en 1540 que la ville d'Einbeck a subi son dernier incendie ravageur. Depuis, les bâtiments ont pu être conservés, bien que d'autres incendies et guerres aient suivi. Les 400 maisons toujours debout appartiennent au style gothique, et font partie du circuit touristique de la ville.© losch, CC by-sa 3.0
En Allemagne, un hôtel de ville typique des Rathaus En Allemagne, plus d'un million de bâtiments à colombages tiennent encore debout. Ils imprègnent de nombreux centres historiques de villes et de villages, dont celui de Treffurt, situé le long de la rivière Werra. L'ensemble des constructions à colombages de Treffurt ont été restaurées dans les années 1990, après la chute du mur de Berlin le 9 novembre 1989. Identiques aux originaux, ils font de l'ancienne ville un véritable joyau architectural.Son hôtel de ville, de style Renaissance, se dresse au centre du village, exhibant fièrement ses pans de bois. Il a la particularité d'être pourvu d'une tour et d'un clocher, ce qui est typique des « Rathaus ». Il s'agit de bâtiments administratifs historiques érigés dans les pays ayant adopté les droits de Magdebourg (une forme de droit urbain), comme le Saint-Empire romain-germanique ou le Commonwealth polonais-lituanien.© Formplus, Adobe Stock
Le Little Moreton Hall, typique de l'époque élizabéthaine Le Little Moreton Hall, situé à Cheshire au Royaume-Uni, est un bel exemple de manoir élisabéthain à pans de bois. Sa construction a débuté en 1504 sous l'égide de Sir Richard de Moreton, et s'est terminée en 1610. À l'instar des maisons à colombages de l'époque élizabéthaine, les poutres sont peu droites, le hourdage consiste en un torchis blanc, et le bâtiment est coiffé d'un toit de chaume.La maison est restée au sein de la famille Moreton durant cinq siècles. Mais, depuis 1938, elle est la propriété du National Trust, une association qui conserve et met en valeur des monuments d'intérêt collectif.© Christine-Ann Martin, CC by-sa 3.0
Rennes, joyau des maisons à pans de bois Sur la place du Champ Jacquet, à Rennes, on peut admirer plusieurs maisons à pans de bois. L'une abrite une crêperie, une autre un restaurant, et une autre encore à côté est un magasin de vêtements. Elles font partie du patrimoine historique de Rennes, et plus particulièrement de l'architecture bretonne. Dans cette ville, on compte 286 maisons à colombages, dont certaines classées monuments historiques. Et ce, malgré le grand incendie qui dévasta Rennes en 1720, emportant sur son passage entre 850 et 900 de ces œuvres. Du XIVe au XVIIIe siècle, les Bretons utilisent le chêne, massivement présent dans leurs forêts, pour construire les habitations et les échoppes. Si le style a varié au cours des siècles, un point commun rassemble ces bâtiments : la couleur. Aucune de ces structures ne supporterait la grisaille, alors des pigments naturels ont été utilisés pour apporter un peu de gaieté dans les rues. Principalement du rouge et du jaune, et un peu de bleu pour les éléments décoratifs.© Rixie, Adobe Stock
La maison de Führich Chrastava La maison de Führich Chrastava se trouve en Tchéquie, plus précisément dans la région de Liberec, au nord du pays. La première référence à cette région date de 1352. Mais ce n'est que durant les dernières décennies du XIXe siècle qu'elle connaît son essor, puisqu'elle devient l'un des principaux centres de l'industrie textile au sein de l'empire austro-hongrois.Le relief régional est dominé par une chaîne de montagnes : les monts de la Jizera, dont le nom est inspiré de la Jizera, une rivière. Principalement constituée de granite, cette chaîne se situe à la frontière polono-tchèque.© JanHubik, CC by-sa 3.0
La Bishop's House, une maison au passé incertain La Bishop's House, littéralement « maison des évêques », fait partie des trois maisons à colombages de Sheffield, une ville du nord de l'Angleterre. Les deux autres sont la Old Queen's Head et le Broom Hall. Construite aux alentours de 1500, durant la période Tudor ou « Renaissance anglaise », la bâtisse est classée monument historique. Elle a ouvert en tant que musée dès 1976, pour exposer la vie anglaise aux XVIe et XVIIe siècles. Elle tirerait son nom de ses supposés constructeurs, John et Geoffrey Blythe, qui seraient tous les deux devenus évêques. Mais le premier habitant connu de la maison fût William Blythe, en 1627. Plus d'un siècle après son édification...© Chemical Engineer, CC by-sa 3.0
La villa Kalinčiak, deux noms, une histoire La villa Kalinčiak, anciennement nommée villa Aeskulap, a été érigée en 1884 dans les basses montagnes des Tatras, en Slovaquie. Son architecte, Gedeon Majunke, est une figure éminente de l'architecture des Tatras. Il a bâti la villa en bois et en briques, et a orné l'ensemble de dessins contant l'histoire.Le premier nom du bâtiment vient du dieu gréco-romain de la médecine, Aesculape. Celui-ci détient un bâton autour duquel s'enroule un serpent, ce qui est devenu un symbole de la médecine dans de nombreux pays. Une reproduction de celui-ci décore la villa.Par ailleurs, son second et actuel nom est un hommage à l'écrivain et poète slovaque Ján Kalinčiak, également critique littéraire et enseignant. Le changement d'appellation a été effectué lors de la fondation de la première République tchécoslovaque. Aujourd'hui, la bâtisse de style suisse est devenue un hôtel. © Pavol Sveton, CC by-sa 3.0
La majestueuse église de Lutikon En Suisse, se trouve un petit hameau du nom de Lutikon. Au sein de sa rue principale, il abrite une « eglihaus » datant de 1666. Dix ans après, en 1676, le blason de la commune, dans laquelle se situe Lutikon, fut accroché sur le clocher de l'église. Il représente une botte de paille sur fond rouge. Ce qui fait sens puisque 61 % de la commune, nommée Hombrechtikon, est consacrée à l'agriculture. Le reste est réparti entre 14 % d'habitation et 15 % de forêts. Parmi les quelque 9.000 habitants d'Hombrechtikon, 38 % sont protestants et 28 % catholiques.© Roland zh, CC by-sa 3.0
La ferme Atländer de l'île aux musées En Allemagne, les colombages du Land de Basse-Saxe sont caractérisés par leurs motifs ornementaux aussi nombreux que riches. Cela s'illustre sur l'ancienne ferme de campagne Atländer. Elle se trouve dans la ville de Stade, non loin d'Hambourg, et plus précisément sur une petite île proche du centre-ville. Depuis plus de 100 ans, cette île abrite un musée en plein air, avec des fermes, des ateliers historiques ainsi qu'un moulin, afin de montrer la façon dont les habitants vivaient et travaillaient à l'époque.La ferme Atländer a été érigée pour la première fois en 1733, et rénovée depuis. L'île aux musées sur laquelle elle se dresse fait partie d'une ancienne forteresse construite par les Suédois lorsqu'ils occupaient la ville de Stade (1645-1712), suite à la guerre de Trente Ans (1618-1648). En effet, les traités de Westphalie, qui concluent, en outre, la guerre de Trente Ans, stipulent que deux territoires sont offerts en fief à la reine Christine de Suède : le duché de Brême, et la principauté de Verden. Sur ceux-ci, se trouve la ville de Stade.© Oldiefan, CC0
Hjerl Hede, le village danois reconstitué Le Hjerl Hede est un musée en plein air représentant un vieux village danois, au cours du XVIe siècle jusqu'au début des années 1900. Il a été créé en 1930 par Hjerl Hansen, et contient plus de 50 bâtiments ainsi qu'une ribambelle d'animaux de ferme. Parmi ces constructions, on trouve des maisons à colombages. Celles-ci ne sont pas basées sur les mêmes techniques que le colombage français. Au Danemark, les bois utilisés sont bien plus courts. Et, à l'instar du bâtiment photographié ici, les toits peuvent être végétalisés. En effet, si la végétalisation est de plus en plus populaire de nos jours, l'humain l'avait mise en œuvre bien avant les problématiques de réchauffement climatique.© Ingvard Pedersen, CC0