au sommaire
La calligraphie, provenant du grec ancien kállos (beau) et grapheîn (écrire), est un art de l’écriture consistant à former des lettres et des caractères bien formés ou ornés. La calligraphie est aujourd'hui surtout connue pour l'écriture chinoise, mais elle se pratique dans toutes les civilisations (arabe, hébraïque, latine, celtique...)
La calligraphie chinoise
L'écriture chinoise aurait été inventée vers -1200 avant J.-C sous la dynastie des Shang. Elle est constituée d'idéogrammes qui avaient au départ l'aspect de l'objet qu'ils désignaient. Sous la dynastie des Han, au troisième siècle, apparaît le stylestyle normal ou régulier, aujourd'hui enseigné dans les écoles et utilisé en imprimerie. La calligraphie chinoise se pratique au pinceau ou à la pointe-bille. Chaque caractère doit tenir dans un carré parfait et être tracé dans un ordre précis. Il existe huit types de traits et environ 200 clés qui composent les 50.000 idéogrammes chinois répertoriés.
La calligraphie est également développée au Japon, où les caractères sont appelés kanjis.
“ View this post on Instagram A post shared by L.M Calligraphie (@lm.calligraphie)”
La calligraphie latine
La calligraphie latine était employée avant l'invention de l'imprimerie, notamment par les moines chrétiens qui copiaient des textes manuscrits. Ces derniers ont associé l'écriture à une véritable forme d'art, en y ajoutant des enluminures ou des illustrations. Selon le support utilisé, elle se pratiquait au style (petit os sculpté), au calame (roseau) ou à la plume.
On distingue principalement deux types d'écriture ancienne :
- l'onciale ou semi-onciale, une écriture ronde et majestueuse. C'était l'écriture officielle de l'Église chrétienne à l'époque de l'Empire romain.
- la capitalis rustica, tout en majuscules, utilisée du Ier au Ve siècle pour les manuscrits importants. Jusqu'au XIIe siècle, elle a servi d'écriture décorative pour les titres.
L’arrivée de l’imprimerie met fin à l'utilisation de la calligraphie pour les livres, mais celle-ci sera toujours utilisée par la suite pour certains textes officiels comme les édits royaux ou les traités.
