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Le transittransit de MercureMercure entre la sonde de l’agence spatiale européenne (ESAESA) et notre Étoile a eu lieu le 3 janvier dernier. La première planète du Système solaireSystème solaire a été vue par plusieurs instruments scientifiques et dans différentes longueurs d'ondelongueurs d'onde. Les scientifiques pourront tirer de multiples avantages de cette rare opportunité.
L'ESA a publié plusieurs images de ce transit. La plus impressionnante reste celle prise par l'Extreme UltravioletUltraviolet Imager, instrument développé conjointement par l'ESA et la NasaNasa. Enfin, l'instrument Spice, qui réalise de l'imagerie spectrale de la couronne solairecouronne solaire, l'a aperçue. Cet instrument l'observe en diverses longueurs d'onde correspondant à différents atomesatomes afin de révéler les multiples couches de la couronne solaire.
Le transit vu par l'imageur ultraviolet EUI, on voit Mercure quitter le disque et passer devant les structures de la couronne solaire. © ESA et Nasa, Solar Orbiter, EUI Team
Observer le transit avec tous ces yeuxyeux a un véritable intérêt scientifique. « Il ne s'agit pas seulement de regarder Mercure passer devant le SoleilSoleil, mais de passer devant les différentes couches de l'atmosphèreatmosphère », précise Miho Janvier de l'Institut d'astrophysiqueastrophysique spatiale (IAS) à Toulouse, actuellement détaché à l'ESA sur l'instrument Spice.
Transit de Mercure vu par l'instrument Spice. © ESA et Nasa, Solar Orbiter, Spice Team
Enfin, le transit va permettre aux scientifiques de mieux calibrer leurs instruments, notamment leurs capacités à transmettre la lumièrelumière car Mercure apparaît comme un disque noir dont on connaît parfaitement les dimensions. Ainsi, Solar Orbiter verra-t-il mieux, peut-être même dès son prochain passage rapproché en avril.
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