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    Ça y est, c'en est définitivement fini pour ERS-2. L'ancien satellite de l'ESAESA, mis hors service depuis plusieurs années déjà, a fini sa course dans l'atmosphèreatmosphère terrestre sous la forme d'une étoile filanteétoile filante. L'engin de plus de deux tonnes et de la taille d'un bus a finalement fait le grand plongeon final à 18 h 15 le 21 février 2024.

    Les différentes étapes de la ré-entrée d'ERS-2 dans l'atmosphère terrestre © ESA
    Les différentes étapes de la ré-entrée d'ERS-2 dans l'atmosphère terrestre © ESA

    Une chute au-dessus du Pacifique pour éviter tout dommage

    L’ESA confirme sur X que le satellite est entré dans l'atmosphère au-dessus de l'océan Pacifique et qu'il a brûlé dans le ciel entre l'Alaska et Hawaii. Une trace de débris a visiblement été enregistrée par les systèmes radar de la NOAANOAA (National Oceanographic and Atmospheric Administration) mais aucune image ne semble avoir été prise de l'événement.

    On ne sait pas si un morceau a pu atteindre la surface, mais même si c'était le cas, il serait dans tous les cas désormais au fond de l’océan. Aucun risque pour la vie marine, assure l'ESA. Aucun débris ne contenant de substances toxiques ou radioactives.


    Un gros satellite à la dérive va bruler dans l'atmosphère dans les prochaines heures !

     

    Article de Morgane GillardMorgane Gillard publié le 20 février 2024

    ERS-2ERS-2 a commencé sa descente aux enfers. Prévue pour aujourd'hui ou pour demain, la réentrée dans l'atmosphère terrestre de cet ancien satellite est une manœuvre habituelle pour l'ESA, qui ne devrait poser aucun problème de sécurité. Depuis deux mois, la chute d’ERS-2 est en effet préparée minutieusement pour éviter toute mauvaise rencontre avec un autre satellite, pour s'assurer qu'il brulera bien dans l'atmosphère et que d'éventuels fragments finiront leur course dans l'océan et non sur des zones habitées.

    Une incertitude sur l’heure exacte de la réentrée d’ERS-2

    Il ne reste qu'une petite incertitude sur l'heure exacte de sa chute finale, qui provient de l’imprévisibilité de l’activité solaire. Celle-ci affecte en effet la densité de l'atmosphère terrestre et est donc capable de ralentir la réentrée du satellite.

    La compagnie commerciale HEO Robotics a capturé les dernières images du satellite ERS-2 avant sa chute dans l'atmosphère terrestre © HEO Robotics
    La compagnie commerciale HEO Robotics a capturé les dernières images du satellite ERS-2 avant sa chute dans l'atmosphère terrestre © HEO Robotics

    En attendant, la compagnie HEO Robotics a réussi à capturer les dernières images du satellite désormais plus proche de la Terre que jamais. La silhouette de l'engin de plus de 2 tonnes y est clairement visible.

    Une autre image du satellite ERS-2 © HEO Robotics
    Une autre image du satellite ERS-2 © HEO Robotics

    Un vieux satellite européen de 2,5 tonnes va se désintégrer dans l’atmosphère

     

    Article de Morgane Gillard publié le 16 février

    Que faire des vieux satellites hors d'usage qui gravitent autour de la Terre ? Pour éviter que des carcasses n’encombrent l’espace et créent ainsi des problèmes avec les autres satellites, une seule solution : les faire chuter sur Terre.

    Une manœuvre désormais habituelle pour les différentes agences spatiales, qui s’attellent ainsi à « dépolluer » l’espace. Actuellement, un ancien satellite finirait ainsi sa vie dans l'atmosphère terrestre chaque mois !

    Aucun risque d’accident au sol

    Le 20 février, ce sera donc au tour de l'ERS-2, un satellite lancé par l'ESA en 1995 et inactif depuis maintenant 13 ans. Les 2,5 tonnes de l'engin devraient intégralement bruler lors de la descente. S'il reste possible que des fragments d'une cinquantaine de kilo maximum atteignent le sol, tout est prévu pour qu'ils ne tombent pas sur des zones habitées. Le risque de dommage est donc extrêmement faible.

     

     

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