
Image d'artiste d'un système stellaire binaire ( crédit : novacelestia.com )
Observer les astresastres en rayons gammarayons gamma est un des enjeux les plus importants de l'astrophysiqueastrophysique moderne. Techniquement, c'est très difficile car les photonsphotons gamma, dépassant les 100 kev, sont très pénétrants, on ne peut donc former des images avec des télescopes construits selon les règles habituelles. Le jeu en vaut la chandelle car, à ces longueurs d'ondes, on peut étudier les astres les plus fascinants de l'UniversUnivers, des astres compacts comme les trous noirs et les étoiles à neutronsétoiles à neutrons accrétant du gazgaz dans un système binairesystème binaire, les fameux GRB, produits vraisemblablement par des hypernovaehypernovae et des collisions d'étoiles à neutrons, et même la matière noirematière noire.
Le télescopetélescope spatial Compton GRO avait déjà fourni une belle moisson de résultats, on en attend de même de son successeur le satellite INTEGRAL. Equipé d'instruments permettant d'observer simultanément en optique et en rayons Xrayons X les sources gamma qu'il détecte, l'Integral Gamma-Ray Astrophysics Laboratory, en orbiteorbite depuis la fin de l'année 2002, comprend dans son programme d'observation une surveillance de l'activité des sources gamma au cœur de notre Galaxie. De façon surprenante, les observations s'étendant sur le mois d'avril 2006 ont montré une baisse d'activité conséquente de plusieurs des sources gamma autour du trou noirtrou noir central !
D'après le responsable du programme d'observation du centre de la galaxiegalaxie en gamma avec INTEGRAL, Erik Kuulkers, il ne peut s'agir que d'une coïncidence car, les sources observées étant jusqu'ici hautement variables, il ne devrait pas y avoir de corrélations entre elles. Il s'agit en effet de systèmes stellaires binaires et le taux d'accrétionaccrétion des gaz arrachés par un astre compact à sa compagne ne devrait pas dépendre de celui d'un autre système à des années-lumièreannées-lumière de là. Or, dans tous les cas, la variation de brillance en rayons gamma et en rayons x provient de cette variation de la quantité de gaz porté à plus d'un million de degrés, spiralant vers l'astre compact. Près de 80 systèmes de ce genre sont régulièrement surveillés dans le bulbe galactique et on y connaît même un micro-quasar.
Quelle qu'en soit la cause, il s'agit d'une opportunité à saisir car cette baisse d'activité devrait permettre d'affiner l'estimation du nombre de sources en rayons gamma. Si celles-ci peuvent en effet varier à ce point sur de courtes périodes d'observation, on peut se demander si l'on n' a pas, jusqu'ici, sous-estimé leur population dans la Galaxie. En outre, des sources plus faibles près du centre de la Galaxie devraient être plus facilement détectables maintenant, et pourquoi pas, d'ailleurs, des zones diffuses en gamma produites par l'annihilation de particules supersymétriques connues sous le nom de neutralinosneutralinos et qui pourraient bien se trouver en quantités appréciables vers le centre de la galaxie. Cela constituerait une preuve directe de l'existence de la matière noire !
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