Pour la première fois, une sonde a visité un noyau cométaire qui avait déjà été approché. Six ans après Deep Impact, Stardust a survolé Tempel 1 à seulement 178 kilomètres. Les incertitudes liées à l’état général de la sonde, qui avait déjà visité une autre comète (Wild 2 en 2004), ont rapidement été levées à mesure que les scientifiques recevaient les premières données du survol.
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Succès total pour StardustStardust, rebaptisée Stardust-Next pour l'occasion, qui a « rempli tous ses objectifs », a souligné Joe Veverka, de l'Université Cornell, le principal responsable scientifique de Stardust-Next, lors de la conférence de presse présentant les premiers résultats du survolsurvol, réalisée mardi 14 février.

Stardust-Next a réussi à photographier le cratère formé par Deep Impact. Seul l’œil exercé d’astronomes peut repéré un petit monticule au centre et vraisemblablement autour quelques-uns de ces éjectas. © Nasa/JPL-Caltech /Cornell
Des objectifs atteints... et dépassés
Un des grands objectifs de ce survol était de photographier le cratère formé par le choc de la sonde Deep Impact qui a lancé un projectile sur la comète en 2005. Six ans après sa formation par un impacteurimpacteur dont on connaît tous les paramètres, on peut ainsi étudier plus précisément comment de tels cratères se forment et évoluent.
Mission réussie : alors que rien ne garantissait que la sonde réussisse à le photographier, certaines des images montrent ce cratère de quelque 150 mètres. La résolutionrésolution est certes lilliputienne mais suffisante pour fournir des indices significatifs sur les processus de formation des cratères sur une comètecomète, voire sur la structure et les propriétés mécaniques (force de cohésion, porositéporosité, densité) du noyau.

Comme prévu, 72 images de Tempel 1 ont été acquises par Stardust-Next. Certaines montrent des régions jamais vues de la comète dont le noyau mesure environ 6 kilomètres. © Nasa/JPL-Caltech/Cornell
L'autre grand objectif de ce survol était de déterminer les changements physiquesphysiques subis par la comète depuis son survol par Deep Impact en 2005. En comparant les clichés des deux sondes de mêmes régions de Tempel 1, il sera possible de se faire une idée plus précise de cette activité à la surface d'une comète. Sur certains clichés, il est déjà possible d'observer une évolution de la morphologiemorphologie des terrains comme des processus d'érosion allant de 20 à 30 mètres sur une superficie de plusieurs centaines de mètres.
Enfin, des informations sur la composition de la comète ont été acquises lorsque la sonde a traversé la comacoma, un nuagenuage de gazgaz et de poussière qui entoure Tempel 1 mais plus communément appelé chevelure. Un passage qui n'a pas dû être de tout repos. Le bruit du crépitement des particules frappant Stardust a été enregistré. « Cela fait penser à un bombardier B-17 de la seconde guerre mondiale essuyant des tirs », a confié Don Brownlee, de l'Université de l'État de Washington à Seattle.
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