Ce réacteur sur le banc de test est un « booster » du futur lanceur lourd SLS (Space Launch System) de la Nasa, qui doit voler en 2018 et enverra un jour des Hommes vers Mars. Il faisait 4° C pour cet essai en température froide et l’entrée du réacteur était protégée de l’humidité par un couvercle en mousse qui explose à la mise en feu. Le cercle de fumée est une condensation de l’eau sous l’effet d’une chute locale de la pression.

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    La Nasa poursuit depuis 2011 la mise au point du lanceurlanceur lourd SLS (Space Launch System) qui doit servir à de futures missions, habitées ou non, vers la Lune, des astéroïdes et la planète Mars. Il existera en plusieurs versions, avec un premier étage flanqué de deux boosters et d'un second étage, différent selon la mission.

    On voit ici un des tests d’un booster, effectué le 28 juin 2016 au centre d'essais de l'entreprise Orbital ATK, à Promontory, dans l'Utah. La mise à feu porteporte la température intérieure à plus de 3.000 °C et pulvérise l'obturateurobturateur en moussemousse qui protégeait le réacteur de l'humidité de l'atmosphèreatmosphère. La différence de pressionpression entre l'airair intérieur et l'extérieur provoque une condensationcondensation immédiate de la vapeur d'eau, créant ce rond de fumée.

    Au décollage, les deux boosters, à ergolsergols solidessolides et dérivés de ceux de la navette spatiale (les SRB), assureront 75 % de la poussée, qui atteindra 4.170 tonnes. Le lanceur, lui, sera haut de plus de 100 m et pèsera jusqu'à 3.000 tonnes au décollage. Selon la version, il pourra satelliser en orbiteorbite basse des massesmasses de 70 à 130 tonnes. © Nasa