A ne pas en douter, les résultats scientifiques de la mission Mars Express qui seront présentés au siège de l'Agence spatiale européenne mercredi 30 novembre, vont nous fournir de nouvelles informations sur Mars aujourd'hui mais également sur le passé de la planète rouge. Futura-Sciences y sera et vous fera vivre l'évènement !

au sommaire


    Le radar MARSIS de la sonde Mars Express entièrement déployé

    Le radar MARSIS de la sonde Mars Express entièrement déployé

    MARSIS (Sub-Surface Sounding Radar/Altimeter)

    Parmi les résultats scientifiques les plus attendus figurent ceux du radar Marsis, entré en service il y a peu. Après un déploiement retardé de plusieurs mois et une mise en service rocambolesque, Marsis a débuté son activité opérationnelle en juin 2005, plus d'un an et demi après l'arrivée de la sonde autour de Mars. Très attendu par les scientifiques ce radar a depuis sondé de nombreuses régions de Mars, parmi les plus intéressantes. On s'attend à ce que les scientifiques dévoilent de nouvelles informations sur l'histoire géologique de la planète rouge.

    Développé par l'Université de Rome et de le JPLJPL (NASA), Marsis est un radar de sondage de subsurface mis au point conjointement pour l'étude de la structure interne de Mars jusqu'à quelques kilomètres de profondeur. Il sera possible d'établir notamment une carte de répartition de l'eau liquide et gelée se trouvant sous la surface de Mars.

    SPICAM (Ultraviolet and Infrared Atmospheric Spectrometer)

    Quant au spectromètre Spicam, il a obtenu la première identification de nuagesnuages de condensation d'anhydrideanhydride carbonique à haute altitude dans la nuit martienne. La présence de ces nuages souligne l'existence de minuscules grains de poussières qui servent de noyaux à la condensation à de très hautes altitudes et au refroidissement de l'atmosphèreatmosphère dans ces régions. Cela peut avoir un impact significatif sur la trajectoire des orbitersorbiters et des sondes en phase de descente.

    SPICAM, est un spectromètre français dans l'infrarougeinfrarouge et l'ultravioletultraviolet pour l'étude de l'atmosphère. Il fait d'importantes mesures de répartition verticale de l'oxygèneoxygène, des poussières et du dioxyde de carbonedioxyde de carbone contenus dans l'atmosphère martienne.

    HRSC (High Resolution Stereo Camera)

    La caméra HRSC a couvert à ce jour près de 30% de la surface de Mars. Parmi les résultats les plus significatifs force est de constater que Mars est un monde globalement sec et froid depuis 3,5 milliards d'années. Les images ont montré que l'activité fluviale et l'eau des grands réservoirs qui pouvaient être des mers et autres lacs auraient disparu à ce moment-là. Au niveau des pôles, tout laisse à penser qu'il devait exister une activité volcanique jusqu'à tout récemment, et certains scientifiques pensent qu'elle perdure encore.

    HRSC est une caméra de très haute définition allemande qui fournit des images stéréo haute résolutionrésolution en couleurcouleur de toute la planète Mars prises sous plusieurs angles, ce qui permet de faire des études détaillées de sa morphologiemorphologie, de sa géologiegéologie et de son évolution.

    OMEGA (Visible and Infrared Mineralogical Mapping Spectrometer)

    Quant à l'instrument Omega, il a fourni des informations sur la composition minéralogique du sol martien, en particulier sur les phénomènes de formation faisant intervenir l'eau.

    OMEGA est un spectromètre français fonctionnant dans le visible et le proche infrarouge qui fournit des informations de moyenne résolution, à l'échelle de la planète, sur la composition minéralogique du sol martien.