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    Cancer et prévention

    Cancer et prévention

    Une fois établis les facteurs de risque du cancer, il est plus facile d'orienter la prévention. 

    Les campagnes de sensibilisation pour la prévention des cancers sont de plus en plus présentes. © DR

    Les campagnes de sensibilisation pour la prévention des cancers sont de plus en plus présentes. © DR

    Comprendre pour prévenir

    Généraliser, notamment aux tumeurstumeurs liées au genre, l'approche qui a montré son efficacité avec le cancer du poumoncancer du poumon : telle est en substance l'idée maîtresse du programme européen Eurocadet. À l'origine de ce réseau d'excellence, un constat : une évaluation de l'impact des efforts nationaux et européens en faveur de la préventionprévention du cancer fait toujours défaut. Alors qu'elles sont une des principales stratégies de lutte contre la maladie, tout se passe comme si l'on ignorait l'efficacité globale de ces campagnes - « en particulier dans les classes populaires », précisent les coordinateurs. En croisant les données de 14 équipes d'épidémiologistes, Eurocadet devrait dresser un tableau, à l'horizon 2040, des cancers en Europe selon différents scénarios de prévention.

    Préparation de la réinjection des lymphocytes infiltrant une tumeur, grâce à un appareillage permettant la concentration et le lavage des cellules. © C. Mathiot, Inserm

    Préparation de la réinjection des lymphocytes infiltrant une tumeur, grâce à un appareillage permettant la concentration et le lavage des cellules. © C. Mathiot, Inserm

    La prévention par des diagnostics précoces

    Prévenir signifie aussi diagnostiquer la maladie le plus tôt possible. Plus une tumeur est détectée précocement, plus ses chances de guérisonguérison sont élevées. En ce qui concerne les femmes, la pratique la mieux entrée dans les mœurs est celle du frottisfrottis utérin lors des examens gynécologiques. Dans les pays qui l'ont mise en œuvre, cette pratique régulière a permis de diminuer de près de 80 % la mortalité due au cancer de l'utérusutérus. La mammographie, tous les ans ou tous les deux ans à partir de la cinquantaine, engrange aussi des résultats prometteurs. Et les hommes ne sont pas en reste. Lancée en 2000, l'European Randomised Study of Screening for Prostate Cancer évalue aujourd'hui, à l'échelle européenne, la pertinence d'un dépistagedépistage systématique du cancer de la prostatecancer de la prostate à dater d'un certain âge. Ses premiers résultats sont déjà disponibles.