-
Vous êtes fan des séries policières ? Futura-Sciences vous plonge dans l'univers des experts de la police scientifique et vous fait découvrir leurs véritables méthodes d'investigation !
-
Vous êtes fan des séries policières ? Futura-Sciences vous plonge dans l'univers des experts de la police scientifique et vous fait découvrir leurs véritables méthodes d'investigation !
L'étude des empreintes digitales (ou dactyloscopie) est utilisée depuis le XIXe siècle comme moyen d'identification. Elles sont encore aujourd'hui couramment utilisées dans les enquêtes criminelles.
Les « dactylogrammes » (ou empreintes digitales) sont formées lors du développement embryonnaire et conservent les mêmes caractéristiques tout au long de la vie, malgré la reconstitution journalière des cellules de la peau (excepté si la peau est victime de brûlure profonde). Étant donné qu'elles se forment de façon aléatoire en fonction de l'environnement de l'embryon, même les vrais jumeaux possèdent des empreintes digitales différentes.
Elles se caractérisent par de fines crêtes de la peau présentes exclusivement sur les faces inférieures des mains et des pieds. La figure formée par ces crêtes papillaires est appelée dactylogramme. Dans le cas des doigts humains, la grande majorité peut être classée en trois catégories : les empreintes en spirale, en boucle, ou en tente. La probabilité de voir deux personnes aux mêmes empreintes digitales a été calculée à 1 chance sur 64 milliards.
La trace digitale peut être :
Pour relever des traces visibles, la photographie suffit. Pour celles qui sont invisibles à l'œil nu, il faut appliquer à l'aide d'un pinceau une poudre très fine (céruse, alumine, oxyde de cuivre, poudre magnétique) d'une couleur adaptée aux surfaces sur lesquelles elles sont prélevées :
Aujourd'hui, les empreintes sont photographiées, numérisées et traitées par ordinateur.
Selon la loi française, il faut au minimum 12 points de convergence pour déterminer que deux empreintes sont identiques. Ces points (appelés aussi minuties) sont des points d'irrégularité se trouvant sur les lignes capillaires (terminaisons, bifurcations...). Des programmes spécifiques les comparent, identifient les similitudes et les différences en un temps très court et les fichiers d'empreintes restent donc un outil d'investigation criminelle important. Au 31 janvier 2010, le FAED (Fichier automatisé des empreintes digitales) comptait 3.451.622 individus enregistrés et 192.623 traces non identifiées.