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    La dérive génétique est un phénomène au cours duquel la fréquence des allèles change dans les populations, de manière aléatoire. En effet, le hasard joue un rôle très important dans l'évolution des fréquences alléliques. Si certains allèles présentent des avantages ou des désavantages et sont donc soumis à la sélection naturelle, ce n'est pas le cas de tous ! Nombre d'entre eux ne sont ni avantageux, ni désavantageux, leur avenir ne dépend que la dérive génétique. 

    Un exemple de dérive génétique

    Une souris blanche homozygote pour le gènegène « couleurcouleur de la souris » (g/g) et une souris grise hétérozygotehétérozygote pour le gène « couleur de la souris » (G/g) sont croisées. L'allèle « gris » du gène « couleur de la souris » est dominant et l'allèle « blanc » du gène « couleur de la souris » est récessifrécessif. Si un très grand nombre de descendants naissent, il y aura autant de souris blanches que de souris grises.

    En revanche, s'il n'y a que six descendants, il peut très bien y avoir six souris blanches comme six souris grises. Au bout de quelques générations, il est même tout à fait probable que l'un des allèles disparaisse et qu'il n'y ait plus que des souris blanches ou des souris grises. Lorsqu'il n'y a plus qu'un allèle possible, on dit qu'il est fixé. La probabilité de fixation d'un allèle dépend de la taille de la population : plus elle est petite, plus le taux de fixation est rapide. Toutefois, à la suite de mutations aléatoires, il est aussi possible que l'allèle disparu réapparaissent plus tard.