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    Saisie en urgence face aux cas de variolevariole du singe, la Haute Autorité de santé (HAS) vient de rendre son avis à propos de l'utilisation d'un vaccin pour limiter la propagation du virus. Pas de vaccinationvaccination de massemasse au programme, comme attendu, mais une stratégie post-exposition pour les cas à risque. En d'autres termes, la HASHAS recommande la vaccination des adultes et des soignants sans équipement de protection individuelle qui ont été en contact avec une personne infectée. Dans l'idéal, le vaccinvaccin doit être administré dans les quatre jours suivant l'exposition, mais l'injection est possible jusqu'à 14 jours post-exposition. La vaccination est complète au bout de deux doses, espacées de 28 jours. 

    Voir aussi

    Variole du singe : ce que l'on sait sur le virus

    Seul le vaccin de troisième génération contre la variole devra être utilisé puisque sa tolérance et son efficacité sont meilleures que celles de ses prédécesseurs. Il s'ajoute à une prise en charge plus globale, qui intègre des antivirauxantiviraux ayant déjà une autorisation de mise sur le marchéautorisation de mise sur le marché (AMM) pour soigner la variole du singe. Cette recommandation est préliminaire et sera peut-être modifiée car plusieurs éléments manquent encore : des précisions sur le mode de transmission interhumaine du virusvirus, les paramètres de l'épidémieépidémie, des données en vie réelle de tolérance et d'efficacité des vaccins anti-variole de troisième génération dans le cadre du monkeypoxmonkeypox, et des données de tolérance et d'efficacité chez les adultes vaccinés contre la variole durant l'enfance. Le dernier vaccin antivariolique validé par les autorités sanitaires européennes est l'Imvanex®.
     

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