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Depuis le 6 mai, les autorités sanitaires du Royaume-Uni font face à une flambée de cas de monkeypoxmonkeypox, la variolevariole du singe, essentiellement chez des hommes homosexuelshomosexuels ou bisexuels. Neuf cas ont été confirmés au Royaume-Uni. Le 19 mai 2022, le Centre européen de contrôle et de prévention des maladies infectieuses (ECDC) rapporte la présence de cinq cas confirmés au Portugal et 20 autres suspects. L'Espagne compte aussi huit cas en cours d'investigation. Le virusvirus est aussi présent en Amérique du Nord, et dans l'Hexagone, un premier cas confirmé a été détecté en Île-de-France, le 20 mai 2022. Un jeune homme de 29 ans, sans antécédent de voyage en Afrique.
Si le premier cas de variole du singe détecté en Angleterre le 7 mai 2022 est probablement lié à un voyage en Afrique de l'Ouest, ce n'est pas le cas pour les suivants. « Ces derniers cas, ainsi que les autres rapportés à travers l'Europe, confirment nos préoccupations initiales quant à la possibilité de propagation du monkeypox au sein de nos communautés », a déclaré Susan Hopkins, conseillère médicale en chef de l'UKHSA (UK Health Security Agency).
La question d'une nouvelle voie de transmission, sexuelle, se pose car la plupart des individus contaminés ont indiqué avoir des relations avec des hommes. Mais la communauté scientifique est unanime pour dire qu'il est trop tôt, et que le nombre de cas est insuffisant pour affirmer que la variole du singe est une infection sexuellement transmissibleinfection sexuellement transmissible. Le virus se transmet par le biais d'un contact rapproché, de nature sexuelle ou non, avec une personne infectée ou ses vêtements.
Les premiers symptômessymptômes de la variole du singe comprennent de la fièvrefièvre, des maux de tête, des douleursdouleurs musculaires, des ganglions gonflésganglions gonflés, une fatigue et des frissons - des symptômes peu spécifiques et communs à beaucoup d'infections virales. Des lésions cutanées peuvent apparaître d'abord sur le visage puis sur d'autres parties du corps, notamment sur les organes génitaux. Dans la majorité des cas, l'infection n'est pas mortelle et se résorbe en l'espace de quelques semaines. Toute personne présentant ces symptômes est invitée par les autorités sanitaires à consulter un médecin pour limiter la propagation du virus.
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