Des chercheurs du Joint Genome Institute du ministère de l'énergie, de l'Université du Wisconsin à Madison et de l'université de Queensland en Australie, ont déterminé de façon quasi-complète le génome de A. phosphatis, le principal agent actif de l'Enhanced Biological Phosphorus Removal (EBPR : la déphosphatation biologique).

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    L'EBPR est une étape du traitement des eaux usées au cours de laquelle le phosphate inorganique est accumulé dans les cellules de microorganismes, qui sont ensuite éliminés par décantation. Il s'agit d'une des méthodes d'élimination du phosphorephosphore les plus économiques sur le long terme.

    Elle a également moins d'impact sur l'environnement que les traitements physico-chimiques qui éliminent le phosphore par précipitation physico-chimique. Il arrive cependant que la population microbienne perde de son efficacité de façon imprévisible.

    Les auteurs ont pu déterminer la quasi totalité du génomegénome de A. phosphatis, un micro-organismemicro-organisme qui n'a pas encore pu être isolé, en utilisant une approche métagénomique (approche qui permet d'analyser le génome de tous les microorganismes d'une niche écologique).

    L'étude contribue ainsi à améliorer la compréhension de l'écologieécologie des boues utilisées lors du traitement. Ce séquençageséquençage va permettre de déterminer le mécanisme d'accumulation du phosphore ce qui devrait sur le long-terme permettre d'améliorer le procédé.

    Par Elodie Pasco