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A l'image de nombreuses autres îles caribéennes (la Jamaïque, Cuba, la Barbade, etc.)), la Martinique et la Guadeloupe ont longtemps été considérées comme de véritables sanctuaires coralliens ; les touristes s'y pressaient pour visiter leurs fonds marins d'une richesse hors du commun.
Branche de corail. © Frantisek hojdysz, Fotolia
Voici une cinquantaine d'années environ, la baie du Marin en Martinique (côte sud de l'île) comptait plus d'une quarantaine d'espècesespèces de coraux, alors que dans le Grand Cul-de-Sac Marin en Guadeloupe (côte nord de 1 île) on en dénombrait presque autant. Si ces atouts ont soutenu l'économie touristique de ces départements pendant de nombreuses années, force est de constater que ce n'est plus le cas aujourd'hui, car les sanctuaires coralliens se sont progressivement transformés en de véritables cimetières sous-marinssous-marins.
Ces transformations méritent d'être analysées, car pour l'essentiel elles résultent de l'intensification des pratiques agricoles et industrielles.
Un dossier de Pascal SaffachePascal Saffache, en collaboration avec le site "Naturaliste".