Pour que chacun puisse connaitre la qualité des eaux de baignade en France, la Direction générale de la santé (DGS) met à la disposition du public un site d'information. Les touristes accèdent en temps réel aux résultats des contrôles de la qualité des eaux de baignade mais également aux aménagements des plages.

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    Accessible en français, en anglais et en allemand, un site dédié à la qualité des eaux de baignades donne des informations sur les quelque 3.200 points d'eau contrôlés en France, en mer ou en eau douce. Les internautes y découvrent notamment les résultats des prélèvements de l'année en cours, classés selon trois critères bon, moyen et mauvais. Pour les plus intéressés, le détail des analyses et les résultats des années précédentes sont conservés sur le site.

    Pour ce qui est des aménagements des plages, les visiteurs apprennent, par exemple, si la plage autorise les chienschiens ou encore si elle est équipée de douches ou de toilettes. Enfin, quelques recommandations ont été ajoutées au site Web pour que les vacanciers profitent de la plage sans désagréments (insolationinsolation, noyade...).

    Une plage française sur quatre déclassée en 2015 ?

    L'Hexagone compte 96,3% de sites de baignade côtières conformes aux normes européennes, selon des résultats présentés par Bruxelles début juin. Par rapport à 2008 (95,7%), la Commission remarque une légère amélioration des sites conformes à la directive. Quant aux sites de baignade aménagés, 90,8% sont conformes aux normes de l'union, contre 92,4% par rapport à l'année précédente, soit un second recul en deux années consécutives.

    Cette semaine, l'association Surfrider Foundation Europe et France Nature Environnement (FNE) ont indiqué que si la directive européenne sur la qualité des eaux de baignade en 2015, adoptée par le Parlement européen en 2006, était mise en place dès aujourd'hui, une plage sur dix serait menacée de fermeture.

    La simulation menée par l'association montre que 27% des plages françaises pourraient être déclassées s'il fallait tenir compte des nouveaux critères de la directive. 171 seraient même en qualité insuffisante.