Une nouvelle voie a peut-être été ouverte dans la lutte contre le paludisme. Certains moustiques habituellement transmetteurs de la maladie sont capables de résister au parasite et la différence entre les deux, génétique, vient d'être découverte.

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    L'anophèle est le vecteur du paludisme mais il en est aussi une victime et a peut-être des choses à nous apprendre sur cette maladie. © Ismael Montero/Fotolia

    L'anophèle est le vecteur du paludisme mais il en est aussi une victime et a peut-être des choses à nous apprendre sur cette maladie. © Ismael Montero/Fotolia

    L'équipe de l'Unité Inserm 963 (Strasbourg) vient d'identifier un gène qui permettrait à certains moustiquesmoustiques de résister au paludisme. Ces insectesinsectes résistants, à en croire les auteurs, pourraient ainsi devenir « des alliés dans la lutte contre la maladie ».

    « Le parasiteparasite du paludisme doit passer une partie de sa vie dans le moustique, et une autre partie chez l'homme. En comprenant comment le moustique résiste au paludisme, nous pourrions mettre au point de nouveaux outils pour limiter sa transmission à l'homme, souligne Stéphanie Blandin de l'Inserm.

    Les auteurs ont étudié le génome (c'est-à-dire l'ADN complet) du moustique Anopheles gambiae, principal vecteur du parasite responsable de la forme la plus sévère de la maladie en Afrique. Ils se sont focalisés sur la résistancerésistance du moustique à Plasmodium berghei, un parasite couramment utilisé comme modèle expérimental chez les rongeursrongeurs, chez qui il provoque le paludisme.

    Les chercheurs ont ainsi pu isoler un gène - appelé TEPTEP 1 - impliqué dans la résistance du moustique au paludisme et qui diffère entre les insectes résistants et ceux qui ne le sont pas. A suivre...