Pour essayer de déterminer les liens éventuels du virus du SRAS ou pneumonie atypique avec l'animal, une équipe de spécialistes de l'OMS, de la FAO et du gouvernement chinois vient de terminer une enquête dans la province du Guangdong (Chine).

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    Ils avaient pour objectif de déterminer les études à entreprendre pour découvrir les animaux susceptibles d'être les réservoirs du coronavirus du SRAS. Cette équipe a visité des marchés, des exploitations agricoles et des établissements de santé.

    Les conclusions seront disponibles prochainement mais les interrogations restent importantes quant à l'éventuelle reprise d'une épidémie en Novembre où les températures deviennent faibles.

    Voici un rappel sur le coronavirus.

    Le coronavirus identifié chez plusieurs espèces

    Le coronavirus a été identifié chez 6 civettes (petit mammifèremammifère carnivorecarnivore d'Asie ressemblant à un chat). Le virus a aussi été mis en évidence chez le blaireau. Il semble très probable que le virus soit passé directement de l'animal à l'homme.
    Ces animaux exotiquesexotiques sont considérés comme des mets délicats en Chine. Cependant la manière dont le virus se serait transmis à l'homme demeure encore inconnue. En effet plusieurs modes de transmission sont possibles.

    • Une contamination par ingestioningestion de viande contaminée. Le problème est que dans ce cas-là, le virus aurait dû résister à la cuisson (sauf si cette viande est consommée crue), puis aux sucs digestifs de l'estomacestomac.
    • Il est possible que la contamination ait eu lieu par contact avec le sang ou des fluides biologiques d'un animal infecté, lors de la préparation de la viande par exemple.
    • Une autre possibilité est que le virus se soit transmis à la faveur d'une morsuremorsure par un de ces animaux.

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