Un communiqué de presse de l'Agence régionale de santé (ARS) Aquitaine daté du 2 juillet révèle que le décès de la patiente âgée de 78 ans et hospitalisée au CHU de Bordeaux dans la nuit de vendredi à samedi est dû à une infection par la bactériebactérie E. coli de souche O145. Il s'agit donc d'une souche différente de celle (O104) qui a fait quarante-huit victimes en Allemagne et qui est responsable de l'infection de six des sept patients encore hospitalisés au CHU de Bordeaux à la suite d'une consommation de graines germées. « Cette infection par la souche O145 reste un cas isolé, explique l'ARS Aquitaine interrogée par Futura-Sciences. Il sera donc probablement difficile de trouver l'origine de la contaminationcontamination mais les recherches se poursuivent. »
Les bactéries Escherichia coli font naturellement partie de la flore intestinaleflore intestinale de la majeure partie des animaux à sang chaud, dont l'Homme. La plupart d'entre elles ne sont pas pathogènespathogènes mais certaines souches sont plus virulentes. Les souches VTEC (« verotoxin-producing E. coli » ou E. coli productrice de vérotoxine), autrement appelées souches STEC (« shigatoxin-producing E. coli » ou E. coli productrice de shigatoxineshigatoxine), expriment des gènesgènes stx codant des vérotoxines, toxiques pour certaines cellules, notamment pour les cellules Vero en culture (une lignée cellulaire issues de reinsreins du singe vert africain), d'où elles tirent leur nom.

Alors que le décès de la patiente à Bordeaux fait suite à une infection par une souche E. coli O145, six des sept autres patients hospitalisés sont contaminés par une souche E. coli O104. © Frenkieb, Flickr CC by 2.0
Les EHEC, un sous-groupe pathogène
Toutes les STEC ne sont pas pathogènes pour l'Homme, mais le sous-groupe EHEC (Escherichia coli entérohémorragique) est responsable de pathologiespathologies digestives plus ou moins graves, pouvant aller de simples diarrhéesdiarrhées ou se compliquer et entraîner un syndromesyndrome hémolytique et urémique (SHU), voire un décès.
L'Agence nationale de sécurité sanitaire des aliments (ANSES) a établi en 2008 une liste de souches EHEC dites « typiques », capables de produire un ou deux types de shigatoxines (Stx1 ou Stx2) et responsables de pathologies graves chez l'Homme. Il s'agit des souches appartenant aux sérotypes O157:H7 (le plus répandu et responsable notamment de la contamination des enfants ayant consommé des steaks hachés à Lille), O26:H11, O145:H28 (en cause dans le décès de la femme de 78 ans à Bordeaux ce vendredi), O103:H2 et O111:H8.
Si tout le monde ne réagit pas de la même façon à ces différentes bactéries, les sujets âgés de plus de 65 ans et les enfants de moins de 3 ans représentent une population particulièrement fragile.
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