En début d’année 2013, un vaccin thérapeutique contre le VIH a permis de parvenir à la guérison fonctionnelle de plusieurs patients séropositifs pendant plusieurs mois. Les chercheurs veulent maintenant tester une version améliorée de ce vaccin et espèrent contrôler le virus plus longtemps.
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Malgré les progrès de la recherche, le virus du Sida résiste toujours aux nombreuses stratégies de vaccinationvaccination mises en place pour l'évincer. Ce n'est pourtant pas faute d'essayer mais le VIH est passé maître dans l'art de la métamorphosemétamorphose. En d'autres termes, il est très difficile de stimuler les défenses de l'organisme contre une moléculemolécule précise de ce virusvirus, étant donné qu'elle risque de se transformer à tout moment et de rendre caduquecaduque la tentative de vaccination.

Le SidaSida se déclare très lentement, environ une dizaine d'années après l'infection par le VIH. Les chercheurs essayent donc de développer un vaccinvaccin thérapeutique, en stimulant l'immunitéimmunité chez des patients déjà contaminés par le virus. Une telle approche a connu un certain succès en Janvier 2013 grâce à une équipe espagnole de l'université de Barcelone participant au projet Ihivarna. Lors d'un essai cliniqueessai clinique, des patients séropositifs ayant reçu le traitement ont vu leur virémievirémie baisser de 90 % pendant presque un an, sans prendre de médicaments antiviraux. Cette méthode de vaccination n'élimine pas complétement les particules virales mais permet aux personnes séropositives de contrôler l'infection sans prendre leur traitement. « Nous voulons parvenir à une guérison fonctionnelle du VIH », explique Joseph Maria Gatell, le directeur de l'étude.

Les scientifiques ont fabriqué une version améliorée de ce vaccin, baptisée HIV-TriMix-ARNm, qui comme son nom l'indique est constituée de protéinesprotéines du VIHVIH, de molécules d'ARNARN messager et du TriMix, un composé qui active les cellules dendritiques afin d'améliorer la présentation des antigènesantigènes du VIH aux cellules immunitaires. Pour l'heure, des tests ont été réalisés chez les animaux. Les chercheurs veulent désormais évaluer la toxicitétoxicité de ce vaccin sur l'Homme et débuter les essais cliniques d'ici l'année 2015.