Selon un rapport rendu public par le National Research Council de l'Académie Nationale des Sciences, il est probablement illusoire d'espérer prévenir à cent pour cent les éventuels impacts négatifs des plantes et animaux génétiquement modifiés sur l'environnement et la santé humaine.

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    Fleur de coton OGM

    Fleur de coton OGM

    La plupart des techniques aujourd'hui envisagées afin d'empêcher la dissémination des gènes de ces organismes dans la nature en sont encore au stade du développement et n'apparaissent pas totalement efficaces.

    On distingue deux types de méthodes : celles impliquant un isolement physiquephysique (élevages en bassin par exemple, ou cultures en serre) et celles dites de "bioconfinement".

    Il peut s'agir alors de rendre stérile un animal transgéniquetransgénique en lui adjoignant un jeu de chromosomes sexuels ou par irradiationirradiation. Dans leur rapport, les experts recommandent que, lorsqu'un risque réel environnemental ou sanitaire existe (ce qui n'est pas toujours le cas), plusieurs méthodes soient employées plutôt qu'une seule et que leur mise en place soit prévue dès la phase de développement de l'organisme modifié et non après coup.

    Ils conseillent également d'utiliser des cultures végétales non comestibles pour la production de moléculesmolécules pharmaceutiques ou chimiques afin de les maintenir hors de la chaîne alimentairechaîne alimentaire.