Que vous soyez dirigeants, chefs d’entreprise ou gérants, la question de la neutralité carbone se pose peut-être à vous et à votre activité. Comment procéder méthodiquement pour engager sereinement votre entreprise dans une démarche à la fois qualitative et éco-responsable ? Voici quelques pistes.


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    Comment faire un état des lieux ? Avant de mettre en place divers changements, il convient de faire un diagnosticdiagnostic de la situation actuelle pour déterminer les efforts qui répondent déjà à vos expectatives mais également toutes les actions améliorables. Pour cela, vous pouvez solliciter une société externe ou une plateforme en ligne qui se chargera d'être à vos côtés pour effectuer un bilan carbone dans le but de définir les contours de votre objectif de neutralité.

    Sans cela, difficile de savoir par où commencer. Ce bilan carbone a pour but d'évaluer les émissionsémissions de gaz à effet de serre que vous produisez actuellement, de concrétiser votre empreinte carbone avec des valeurs réelles et de cibler vos futurs choix en conscience.

    À propos de l’engagement RSE

    Chaque entreprise est confrontée à ses propres défis. Une démarche RSE permet donc d'identifier et de maîtriser les risques inhérents à son activité. La Responsabilité Sociétale des Entreprises met en avant les démarches positives d'une structure pour répondre aux enjeux du développement durable. C'est une formulation qui s'adapte à toutes les entreprises, de toute taille.

    Elle se base sur trois piliers fondamentaux : le respect de l'environnement, le respect de ses parties prenantes et des droits humains, et un modèle économique viable.

    Il s'agit par exemple de réduire sa consommation énergétiqueconsommation énergétique, de privilégier les embauches locales, de concevoir vos produits autrement ou encore d'établir une charte interne pour réguler l'impact de certaines étapes de travail.

    Non obligatoire, cette démarche joue pourtant un rôle primordial dans la pérennité d'une entreprise (notamment auprès de clients, d'investisseurs...) en prenant des mesures concrètes et valorisantes.

    La Responsabilité Sociétale des Entreprises se base sur trois piliers fondamentaux : le respect de l’environnement, le respect de ses parties prenantes et des droits humains, et un modèle économique viable. © Marcus Aurelius, Pexels
    La Responsabilité Sociétale des Entreprises se base sur trois piliers fondamentaux : le respect de l’environnement, le respect de ses parties prenantes et des droits humains, et un modèle économique viable. © Marcus Aurelius, Pexels

    Quid de la labellisation et de la certification ?

    Effectuer un bilan carbone en étant accompagné permet également d'accélérer le processus de labellisation si cela fait partie de vos projets. Les avantages sont d'ailleurs nombreux :

    • marquer votre différence sur un terrain parfois très concurrentiel. De nombreux consommateurs ou clients prennent en compte l'impact écologique dans leurs critères de sélection ;
    • bénéficier d'une charte à laquelle se conformer pour apporter de la force à vos actions et votre raison d'être ;
    • garantir plus de transparencetransparence auprès des prospects, clients, collaborateurs, partenaires et fournisseurs. De plus, cette initiative pourrait inspirer d'autres entreprises avec lesquelles vous travaillez. Un effet boule de neige réellement positif ;
    • améliorer votre image de marque, communiquer davantage sur ces mesures et responsabiliser par la même occasion vos consommateurs.

    Un écolabel vous classerait au rang des entreprises qui respectent les règles environnementales. Toutefois, il en existe une multitude et il arrive que les écolabels n'aient aucune crédibilité auprès d'autres pays. Selon la nature de votre activité et son expansion sur le territoire ou au-delà, veillez à bien vous renseigner sur les labels et certificationscertifications que vous visez.

    Comme le précise la Chambre de Commerce et d'Industrie (CCI) de Paris île-de-France, la différence entre label et certification est essentiellement liée à son encadrement. La certification repose « sur des normes internationales, encadrées par le Code de la consommation » tandis que les labels peuvent être délivrés par des organismes indépendants voire privés.