Le sexe n'est pas le seul moyen de se reproduire. D'ailleurs, il n'est apparu qu'il y a entre 1,5 et 1 milliard d'années, sachant que les premiers êtres vivants remontent à près de 4 milliards d'années.
Ceux-ci se multipliaient dans un premier temps par division cellulaire. Cela existe toujours chez de nombreuses espècesespèces bactériennes, de champignonschampignons ou de plantes. Des animaux primitifs n'hésitent pas à y recourir.
En revanche, chez les vertébrésvertébrés, c'est bien plus rare, voire exceptionnel. Il existe des requins capables de parthénogenèseparthénogenèse, c'est-à-dire qui sont en mesure de se reproduire seuls. Cela n'affecte alors que les femelles. Cependant, ces dernières savent aussi se reproduire avec des mâles.
En revanche, les lézards à queue en fouet sont un cas très particulier. Les mâles ont été évincés et ont disparu. Il ne reste que des femelles... qui font des bébés toutes seules, par parthénogenèse. Pratique mais risqué, car en cas de changement environnemental, aussi bien climatique que viral, le manque de diversité génétiquegénétique peut exterminer tous ces clonesclones.
Seulement, ces femelles ont malgré tout besoin d'être stimulées pour ovuler (un vestige de l'évolution). Alors, elles s'apparient et mènent un simulacre de rapport sexuel entre filles. Cela nous renvoie une question à nous, êtres humains, peut-être douloureuse pour certains : les hommes sont-ils indispensables ?
© Paul Asman et Jill Lenoble, Wikipédia, CC by 2.0