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La recherche scientifique qu'elle soit appliquée ou fondamentale (mieux connaître le monde, modéliser, prédir) ne saurait être un domaine d'activité déconnectéde la société. Plus que jamais, le chercheur doit être capable d'expliquer les enjeux scientifiques, ses démarches et ses résultats au spécialiste comme au grand public, aux adultes comme aux plus jeunes. Extraire l'essentiel et savoir le communiquer tel devrait être son objectif.Les nouveaux vecteurs d'informations et d'actualités scientifiques tels que Futura Sciences sont particulièrement aptes à établir ce dialogue indispensable entre science et société.
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Biographie
- Thèse de doctorat à l'Université de RennesRennes en PaléontologiePaléontologie suivie de séjours post-doctoraux dans plusieurs universités étrangères (Leicester, GB, Hambourg et Tokyo) en Sciences de la TerreTerre et Biologie Marine.
- Entré au CNRS en 1991 à Lyon. Actuellement, Directeur de Recherche à l'UMR 5125 "Paléoenvironnements et Paléobiosphère", animateur de l'équipe "Paléoécosystèmes: structure et fonctionnement".
La transition Néoprotérozoique-CambrienCambrien (environ 730-500 Ma) représente une période clé dans l'histoire de la vie sur notre planète, caractérisée par l'apparition de la quasi-totalité des phylumsphylums animaux actuels ("Explosion CambrienneExplosion Cambrienne" (*))) et par une réorganisation complète de l'écosystèmeécosystème marin. En tant que paléobiologiste, j'essaie non seulement de dresser un inventaire de la biodiversitébiodiversité marine à cette période clé de l'évolution mais aussi de comprendre les moteurs de ces profonds changements intervenus il y a demi-milliard d'années, qu'ils soient génétiquesgénétiques, écologiques ou environnementaux. S'agit-il seulement d'une révolution génétique ayant ouvert la voie à de multiples innovations anatomiques et fonctionnelles ? L'apparition d'une organisation entièrement nouvelle de l'écosystème (ex: relations proies-prédateurs) a-t'elle accéléré la diversification biologique? Quel rôle les changements climatiqueschangements climatiques globaux de l'intervalle NéoprotérozoïqueNéoprotérozoïque-Cambrien (glaciationsglaciations généralisées, réchauffements et effets de serreeffets de serre selon l'hypothèse de "Snow Ball Earth") ont-ils eu sur ces phénomènes évolutifs ? Autant de questions fondamentales auxquelles nous nous efforçons de répondre. Nous tirons actuellement l'essentiel de nos informations paléontologiques de gisementsgisements à conservation exceptionnelle du sud de la Chine (ex: Chengjiang, Province du Yunnan). Outre l'étude des fossilesfossiles sur le terrain et au laboratoire nous utilisons l'outil géochimique pour reconstituer les conditions paléoenvironnementales et les modèles biologiques actuels (organismes, biotopesbiotopes) pour l'interprétation des écosystèmes anciens.
- J'étudie également avec mes collègues d'autres sites fossilifèressites fossilifères à conservation exceptionnelle comme celui de Montceau-les-Mines qui permet de reconstituer l'environnement aquatique continental au CarbonifèreCarbonifère et celui de Crayssac (Lot) dont la richesse en traces fossiles de vertébrésvertébrés (ex: ptérosaures, tortuestortues, dinosauresdinosaures) et invertébrésinvertébrés (crustacéscrustacés) permet de comprendre la colonisation des milieux littoraux (intertidaux et lagunaires) au MésozoïqueMésozoïque.
- Coordinateur français d'un projet PICS (CNRS-Chinese Academy of Science) entre Lyon-Lille et Nankin. Ce projet centré sur l'étude de sites paléontologiques chinois permet des échanges réguliers de chercheurs entre les deux pays. Parmi les thèmes étudiés : 1) la structure et fonctionnement de l'écosystème marin au Cambrien inférieur; 2) production primaire océanique à l'OrdovicienOrdovicien et ses implications paléoenvironnementales; 3) la biodiversité microplanctonique à la limite PermienPermien-TriasTrias; 4) la biodiversité et le contrôle climatique de la paléoflore mésozoïque (JurassiqueJurassique-CrétacéCrétacé inférieur).
Co-éditeur de la revue GEOBIOS (groupe Elsevier) revue internationale de paléontologie
Livres :
Comment est-on passé de la matièrematière inerte au vivant, il y a environ 3,5 milliards d'années?? Les éléments précurseurs de la vie sont-ils nés dans l'atmosphèreatmosphère primitive?? dans les océans?? ou sont-ils venus de l'espace?? Qui est apparu le premier, de l'ADNADN ou des protéinesprotéines?? Quelle était la toute première cellule qui a ensemencé notre planète, dont tous les êtres vivants descendent et que l'on a baptisée LUCA (« dernier ancêtre communancêtre commun universel »)??
Quatre milliards d'années ! Unicellulaire jusqu'à il y a 800 millions d'années, la vie s'organise alors en colonies, puis en organismes pluricellulaires. Le monde vivant apparaît déjà très diversifié. Il y a 500 millions d'années, apparaissent la plupart des lignées animales actuelles (dont les arthropodesarthropodes et les vertébrés dont nous faisons partie), qui colonisent de nouveaux environnements marins. C'est ce qu'on appelle « l'explosion de la biodiversité ». La vie, jusque là essentiellement confinée dans l'eau, est prête pour la colonisation de la terre ferme et des airsairs.
Tome 1 d'une trilogie qui comportera un volumevolume sur la colonisation de la planète par le vivant et un autre sur les mécanismes de l'évolution, à paraître en 2008.
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métier
- La Paléontologie aujourd'hui
- Le travail du paléontologue
- Comment devenir paléontologue
Paléoenvironnements et Paléobiosphère PEPS (UMR 5125), Lyon
Institut des Sciences de l'Evolution de Montpellier
Biogeosciences Dijon (UMR 5561)
- Les associations
[email protected]
* Palaeontological Association (PalAss) - L'association anglaise de paléontologie parmi les plus actives dans le monde.
Palass
*European Palaeontological Association (EPA) Contact: Prof. Malcom Hart - [email protected]