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Après l'année 2010, déclarée par l’ONU « Année internationale de la biodiversité », les inquiétudes s’affirment concernant la survie de nombreuses espèces.
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Après l'année 2010, déclarée par l’ONU « Année internationale de la biodiversité », les inquiétudes s’affirment concernant la survie de nombreuses espèces.
L'approche « réseau » de la biodiversité s'appuie sur les connaissances développées depuis le début du XXe siècle par une jeune science émergée au siècle précédent, l'écologie. Et l'un des apports majeurs de cette science pour nous aider à comprendre notre monde est le concept d'écosystème.
Si le terme lui-même a été créé par l'écologue britannique Arthur Transley en 1935 pour caractériser le système constitué par les organismes vivants et l'environnement physique où ils se développent, l'article fondateur de l'écologie des écosystèmes, dû à l'écologue américain Raymond Lindeman, date de 1942.
L'écosystème - par exemple un lac, un massif forestier, une lande - y est défini comme l'unité par excellence des échanges de matière et d'énergie dans la nature. Bref, à travers ce concept, la nature est appréhendée dans ses dimensions fonctionnelles. Ce que j'ai appelé le tissu vivant de la planète est donc un système qui produit, qui fabrique et recycle de la matière organique... et qui assure notre propre existence.
Ainsi, organisée en écosystèmes, la biodiversité fonctionne, c'est-à-dire assure des processus écologiques tels que :