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Les plantes parasites représentent un véritable danger pour de nombreuses cultures vivrières et essences ligneuses des zones tempérées et tropicales. Leur mode de vie parasitaire provoque des pertes de rendement souvent considérables.
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Les plantes parasites représentent un véritable danger pour de nombreuses cultures vivrières et essences ligneuses des zones tempérées et tropicales. Leur mode de vie parasitaire provoque des pertes de rendement souvent considérables.
Généralement, les végétaux sont caractérisés par leur autotrophie, c'est-à-dire la capacité de synthétiser les molécules organiques à partir d'éléments simples (CO2, H2O, lumière). Ces synthèses se font grâce à la photosynthèse qui a lieu dans les organes chlorophylliens.
Cependant, au cours de leur évolution, certaines plantes Phanérogames (environ 4000 espèces) ont perdu leur autotrophie et sont devenues des parasites d'autres plantes supérieures désormais appelées plantes hôtes. Elles y puisent les nutriments dont elles ont besoin.
Le parasitisme a entraîné le développement d'un organe particulier, le suçoir ou haustorium qui représente un pont structural et physiologique permettant le transit des substances nutritives de l'hôte vers le parasite. Le suçoir assure également la fixation du parasite sur l'hôte.
Selon leur niveau d'hétérotrophie, on distingue les plantes hémiparasites chlorophylliennes, partiellement parasites car capables de réaliser la photosynthèse et les plantes holoparasites totalement dépourvues de pigments photosynthétiques et donc tributaires de leur hôte pour les substances carbonées, l'eau et les sels minéraux.
Selon leur niveau de fixation sur l'hôte, on distingue les plantes parasites épiphytes implantées sur les parties aériennes de leurs hôtes et les plantes parasites épirhizes, fixées sur le système racinaire des plantes hôtes.
Dans cette présentation nous considérerons 4 plantes illustrant les 4 possibilités de parasitisme : le gui, les cuscutes, les striga et les orobanches.
Pour les Gaulois, le chêne symbolisait le soleil pour sa robustesse, sa majesté et sa longévité, tandis que le gui était associé à la lune pour la rondeur de ses touffes et de ses baies et pour sa croissance en plein ciel sans contact avec le sol.
C'est pourquoi les druides considéraient le gui du chêne comme une plante sacrée et la surnommaient "la plante qui guérit tous les maux".