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Si la pollution de l'air extérieur est un sujet d'actualité récurrent, en revanche très peu d'informations nous sont rapportées concernant la pollution de nos maisons ou de nos lieux de travail. Une équipe de chercheurs s'est penchée sur la question dans le but de créer des systèmes de ventilationsventilations optimaux. En effet, des gestes quotidiens comme respirer, utiliser du déodorant, du maquillage ou laisser traîner des épluchures d'oranges peuvent contribuer à la formation de composés volatiles néoformésnéoformés.
Afin de mieux étudier la question, une équipe d'ingénieurs de l'université Purdue (Indiana, États-Unis) a mené l'une des plus grandes études de ce type dans des bureaux open-space grâce à des milliers de capteurscapteurs. Leur objectif était d'identifier tous les types de contaminants de l'airair intérieur et de trouver des moyens de les contrôler. « Si nous voulons fournir une meilleure qualité de l'air aux employés de bureau afin d'améliorer leur productivité, il est d'abord important de comprendre ce qu'il y a dans l'air et quels sont les facteurs qui influent sur les émissionsémissions et l'élimination des polluants », a déclaré Brandon Boor, professeur assistant en génie civil et en ingénierie environnementale et écologique.
En respirant ou en utilisant un déodorant, vous avez plus d'influence sur votre espace de travail que vous ne le pensez, ce que révèlent les recherches sur la qualité de l'air intérieur conduites par l'université Purdue. © Purdue Engineering, Erin Easterling
Après les expériences, ces derniers ont constaté que la concentration en de nombreux composés étaient 10 à 20 fois plus élevées à l'intérieur qu'à l'extérieur. « Si un espace de bureau n'est pas correctement ventilé, ces composés volatils peuvent nuire à la santé et à la productivité des travailleurs, » prévient Brandor Boor.
Les scientifiques ont également observé qu'un polluant extérieur, l'ozoneozone, disparaissait à l'intérieur. En effet, l'ozone interagit avec d'autres composés quand elle s'infiltre dans un intérieur. Les investigateurs ont découvert que l'ozone et les composés libérés par des épluchures d'oranges, appelés monoterpènes, se mélangent pour former de nouvelles nanoparticules. Ces particules néo-formées pourraient être toxiques car elles sont suffisamment petites pour pénétrer dans les régions les plus profondes des poumonspoumons d'une personne. Néanmoins, il faudrait de plus amples études toxicologiques pour l'affirmer.
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