Apparus dans les années 1950 en France, les générateurs d'aérosol ont depuis une place de choix dans notre quotidien (bombes de peinture, désodorisants, bouteilles de chantilly, etc.). Malheureusement, ces récipients sous pression composés d'au moins un produit actif, un solvant et un gaz propulseur, posent quelques problèmes environnementaux et sanitaires.
Pourquoi les aérosols sont-ils polluants ?
De nombreux aérosols libéreraient des composés organiques volatils (COV). Or, ces substances peuvent former de l'ozone troposphérique en présence de lumière et donc être à la base de troubles respiratoires, tels que l'asthme, chez des personnes sensibles. Ce gaz participe également à hauteur de 13 % au réchauffement climatique. Il absorbe en effet dans l'infrarouge 2.000 fois plus que le CO2 pour le rayonnement terrestre. Cependant, la contribution des aérosols à ce phénomène serait faible puisqu'elle ne représente que 0,04 % des émissions totales de COV.
La signalétique des aérosols
Une signalétique révélant la présence de ces composés se met peu à peu en place dans nos magasins pour les produits de construction et de revêtement, y compris donc pour les peintures en aérosol. Elle présente deux étiquettes superposées qui quantifient les émissions de composés organiques volatils, de A+ (peu polluant) à C (très polluant), respectivement dans l'air intérieur et l'air extérieur.
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