Le trou d'ozone situé au-dessus de l'Antarctique est approximativement de la même dimension et de la même épaisseur depuis trois ans, a annoncé mardi 16 octobre le National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) sur la base d'observations satellites. Il a atteint à la mi-octobre, période de sa dimension maximale chaque année, 26 millions de km², la taille de l'Amérique du Nord.

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    Stabilisation du trou d'ozone

    Stabilisation du trou d'ozone

    La NOAANOAA prédit la stabilité du trou d'ozoneozone à l'horizon d'un futur proche. Il prévoit à long terme, sur une période de 30 à 50 ans, sa réduction, au fur et à mesure de la diminution de la présence de certains agents chimiques dans l'atmosphère, particulièrement les chlorofluorocarboneschlorofluorocarbones (CFC).

    Le prix Nobel de chimiechimie Sherwood Rowland et d'autres chercheurs ont quant à eux prédit l'an dernier que le trou d'ozone allait continuer à croître durant la première décennie du 21ème siècle, puis allait se refermer progressivement sur une période de cinq décennies.

    Polluant majeur de l'airair au niveau du sol, l'ozone, dans la haute atmosphère, absorbe le rayonnement ultravioletultraviolet du SoleilSoleil. Avec une couche d'ozone amincie ou absente, ce rayonnement atteint la Terre en quantité plus importante, entraînant un plus grand risque de cancer de la peaucancer de la peau chez les hommes et attaquant la végétation et le plancton océanique, base de la vie dans les riches eaux entourant l'Antarctique.