Si vous cultivez des fraisiers dans votre potager, l'envie de les multiplier pour en récolter davantage chaque année est bien présente. Une belle promesse tenue en les marcottant. Économique et facile, il vous reste juste à découvrir les gestes précis pour multiplier les pieds de fraisiers.
Du mois de juin à l'automne, les fraises remontantes ou non remontantes sont attendues. Au potager, faites vous-même la multiplication des pieds en utilisant les stolons afin d'en récolter encore plus.
Quand multiplier les pieds de fraisiers ?
La période estivale, à partir de juin, est propice pour multiplier les fraisiers remontants ou non remontants. Une fois les récoltes printanières terminées et juste avant les prochaines récoltes de fin d'été, opérez la multiplication. C'est le moment favorable au développement des « stolons », tige partant d'un pied principal, rampant sur le sol et qui porte des rosettes de feuilles de fraisiers avec des petites racines naissantes : les futurs pieds de fraisiers.
Comment opérer la multiplication de pieds de fraisiers ?
Une fois le stolon repéré, trois techniques s'offrent à vous.
- Technique 1 : préparez un godet avec des graviers dans le fond puis remplissez-le jusqu'en haut avec du terreau horticole. Posez une rosette de feuilles en surface et avec votre doigt, enterrez-la d'un centimètre dans le godet. Placez le godet dehors, à l'abri du soleil. Arrosez régulièrement afin que la rosette s'enracine bien et se développe pour devenir un pied de fraisier robuste.
- Technique 2 : placez-vous à côté du pied de fraisier qui a produit un stolon. Prenez la rosette du stolon et plantez-la en pleine terre. Conservez la tige qui relie les deux parties. Laissez faire la nature et vous obtiendrez dès l'automne, un pied vigoureux qui pourra être replanté à l'endroit définitif dans le potager.
- Technique 3 : pour les jardiniers qui manquent de temps, laissez faire la nature et les stolons vont finir par se replanter dans votre fraiseraie et il sera temps, dès l'automne, de les déplacer.
Le semis, autre méthode de multiplication ?
Assez peu de jardiniers sèment les fraisiers car la méthode est plus longue et plus sensible à la réussite. Pour cela, procédez de février à juin, dans une caissette remplie de deux tiers de substrat horticole spécial semis et d'un tiers de sable, placez-la dans une pièce avec une température à environ 20 °C. Les premières plantules vont apparaître après un mois et lorsqu'elles porteront trois à quatre feuilles, repiquez-les. Ensuite, prenez soin d'humidifier la terre en laissant bien sécher la terre entre deux arrosages. Au printemps suivant, les jeunes pieds semés et repiqués pourront être replantés au potager. Prenez soin de conserver un espace de 35 à 40 centimètres entre deux pieds de fraisiers.
Une astuce à connaître pour réussir le semis : deux à trois jours avant le semis, mettez les semences dans le bac en bas du réfrigérateur pour stimuler la germination des graines. Cette étape fait croire aux graines qu'elles rentrent en période hivernale puis printanière et que le moment de croître arrive. Une ruse pour garantir la réussite du semis de fraisiers !
La fraise Gariguette, issue du croisement des variétés Belrubi et Favette Très appréciée, la variété de fraise Gariguette a été obtenue à l’Inra par croisement entre les variétés Belrubi et Favette en 1976. © YannGarPhoto - CC by-nc 2.0
La tomate et ses nombreuses variétés Les tomates se déclinent sous de nombreuses variétés, des vertes aux rouges en passant par les jaunes. La forme, la taille, le goût et la texture sont aussi très variables. © Frédérique Bressoud, photothèque de l’Inra
Têtes d'ail et leurs gousses Présentation de têtes d'ail sur un étal de fruits et légumes au marché de Copacabana, à Rio de Janeiro, au Brésil. © Jean-Marie Bossennec, Photothèque de l'Inra
L'arbre à pain et son fruit tropical Originaire d'Océanie, l'arbre à pain est cultivé sous les tropiques pour son fruit comestible, le fruit à pain. Le fruit est aussi appelé « châtaigner pays » aux Antilles françaises. © Jean-Marie Bossennec, Photothèque de l'Inra
Les fruits exotiques : dattes, citrons et noix de coco Caramboles, citrons, dattes, ou noix de coco appartiennent à la grande famille des fruits exotiques. © Jean Weber, photothèque de l’Inra
Les caramboles, ces fruits en forme d'étoiles Fruits en forme d'étoiles, les caramboles sont souvent utilisées par les pâtissiers pour décorer leurs créations. © Christophe Maitre, Photothèque de l'Inra
Un chou-fleur violet de Sicile Qui a dit que le chou-fleur devait être blanc ? Ce chou-fleur italien de type violetto di Sicilia, originaire de Sicile, met de la couleur dans nos assiettes ! © Véronique Chable, Photothèque de l'Inra
Coupe transversale d'un chou rouge Cette photo ne représente pas un labyrinthe mais bien une coupe transversale d'un chou rouge. Présentez-le de cette manière à vos enfants, ils auront peut-être l'envie d'y goûter ! © Anne-Hélène Cain, Photothèque de l'Inra
Le coing, fruit du cognassier Le coing, fruit du cognassier, est originaire de l'île de la Crète, en Grèce. À maturité, le coing se couvre d'une parure jaune et peut se consommer notamment en confiture. © Anne-Hélène Cain, Photothèque de l'Inra
Cucurbitacées : les légumes d'Halloween Certaines Cucurbitacées, utilisées en décoration pour la fête d'Halloween, prennent vraiment une apparence hideuse pour l'occasion ! © Jean Weber, Photothèque de l'Inra
Coloquintes et pâtissons, deux cucurbitacées Les coloquintes et pâtissons, deux cucurbitacées, ont des formes et des couleurs variées et sont logiquement utilisés en décoration. © Jean Weber, Photothèque de l'Inra
La papaye de la Réunion, une baie savoureuse Les papayes, originaires du Mexique, sont aussi cultivées dans les pays tropicaux. Ces baies peuvent faire de l’ombre aux groseilles et aux myrtilles car elles peuvent peser jusqu’à 5 kilogrammes ! © Bertrand Nicolas, photothèque de l’Inra
Les variétés de piments et poivrons Les variétés de piments et de poivrons sont notamment très étudiées à l'unité de génétique et d'amélioration des plantes à l’Inra d'Avignon. © Christian Slagmulder, photothèque de l’Inra
Poires jaunes du marché Des poires jaunes bien alignées sur un étal de marché donnent l’eau à la bouche… © Bertrand Nicolas, photothèque de l’Inra
La capsaïcine, la molécule des poivrons et piments Les poivrons et les piments appartiennent au même genre (Capsicium), mais se différencient par leur teneur en capsaïcine, la molécule responsable du goût épicé. © Christian Slagmulder, photothèque de l’Inra
La féverole ou fève fourragère La féverole, ou fève fourragère, produit des gousses qui contiennent de deux à cinq grains. © Gérard Duc, photothèque de l’Inra
Les choux de Bruxelles, bourgeons de la plante Les choux de Bruxelles, souvent dénigrés par les enfants pour leur goût amer, correspondent aux bourgeons axillaires de la plante. © Anne-Hélène Cain, Photothèque de l'Inra
L'étonnante mandarine Yellow King La mandarine Yellow King, à l’aspect plus que particulier, appartient à la collection de la SRA Inra-Cirad de San-Giuliano, en Corse. © Camille Jacquemond, photothèque de l’Inra
Une ancienne variété de melon Cantaloup Les variétés de melons sont nombreuses. Ici, on peut observer une ancienne variété de melon cultivée en France, de type Cantaloup. © Michel Pitrat, photothèque de l’Inra
Les variétés d'aubergines Il existe un grand nombre de variétés d'aubergines, des plus primitives à petits fruits pâles (à droite) aux plus évoluées majoritairement consommées (à gauche). © Marie-Christine Brand-Daunay, Photothèque de l'Inra
La noix et son brou, cette enveloppe verte Lors de la maturation d'une noix, la pulpe (ou le brou) qui entoure la coque se fissure et se dessèche. © Anne-Hélène Cain, photothèque de l’Inra
Une tomate cœur de bœuf en fleur La déformation de cette tomate cœur de bœuf provient d’un défaut au niveau de la fleur, et se reporte par conséquent sur le fruit. Ce phénomène se produit en particulier chez les variétés à gros fruits. © Philippe Esteve, auteur extérieur, photothèque de l’Inra
Endives avec leurs racines Les endives sont « forcées en salle obscure », c'est-à-dire cultivées dans des conditions non naturelles. Le bourgeon obtenu à partir de la racine constitue la partie blanche et comestible de l’endive. © Claire Dore, photothèque de l’Inra
Les groseilles blanches, une variété peu acide Alors que les groseilles rouges sont très acides, la variété de groseilles blanches l’est beaucoup moins. © Michel Pitsch, photothèque de l’Inra
Des variétés primitives de pommes de terre Les variétés primitives de pommes de terre possèdent des formes bien particulières. © P. Rousselle, photothèque de l’Inra
Intéressé par ce que vous venez de lire ?
Abonnez-vous à la lettre d'information
La question de la semaine : notre réponse à une question que vous vous posez, forcément.
Toutes nos lettres d’information