au sommaire


    Ce type de chaudière applique à la maison individuelle le principe de la cogénérationcogénération. L'appareil réunit ainsi dans le même habillage un corps de chauffe à condensationcondensation et un générateur d’électricité. La micro-cogénération désigne des installations d'une puissance calorifique inférieure à 36 kVA. La technologie pionnière combine un brûleur principal bois énergieénergie, gazgaz ou fioulfioul avec un moteur de type Stirling. Ce dernier utilise une partie des gaz de combustioncombustion pour faire tourner une génératrice d'électricité.

    Murale ou de sol, selon la version, la chaudière à micro-cogénération n'est pas plus volumineuse que ses concurrentes à condensation seule. Elle permet de couvrir l'intégralité des besoins en chauffage de la maison et 50 à 80 % de sa consommation électrique.

    Anatomie d'une chaudière micro-cogénération avec pile à combustible. © Viessmann
    Anatomie d'une chaudière micro-cogénération avec pile à combustible. © Viessmann

    L'intérêt économique de la pile à combustible

    La dernière évolution de la micro-cogénération remplace le moteur stirling par une pile à combustiblepile à combustible à cœur céramique. À peine plus grande que la main, cette pile de forme cubique produit l'électricité par réaction électrolytique comme le fait une batterie de voiturebatterie de voiture. La chaleurchaleur issue de la réaction est récupérée et transférée à un ballon de stockage pouvant servir au chauffage et à l'eau sanitaire.

    Le saviez-vous ?

    La micro-cogénération à moteur affiche un rendement global d’environ 145 % contre un peu plus de 100 % pour une chaudière à condensation classique. Avec la pile à combustible, on grimpe à 175 % (source Vaillant).

    Grâce à une régulation « intelligente », la pile fonctionne en continu et le corps de chauffe à condensation n'est plus utilisé qu'en appoint si un complément de chaleur s'avère nécessaire. Entre 2015 et 2017, cette nouvelle technologie a été mise en pratique dans un millier de foyers de 11 pays de la communauté européenne dans le cadre du projet ene.field. L'expérience a confirmé son intérêt économique et écologique.