La deuxième édition du salon Innorobo vient de s’ouvrir pour trois jours à Lyon. C’est l’occasion pour les roboticiens du monde entier d’exposer leurs créatures, comme Kibo l’humanoïde, HAL, l’exosquelette, ou le robot français à deux yeux, Binobot.

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    Birobot fasciné par une orange. © BVS

    Birobot fasciné par une orange. © BVS

    La robotique mondiale s'est de nouveau réunie à Lyon, au Centre des congrès, le long du Rhône pour la deuxième édition du salon Innorobo. En 2011, de nombreux exposants avaient pu montrer leurs créations et démontrer que la robotique est une technologie en devenir qui s'apprête à éclore bruyamment. L'un des instigateurs de ce salon est Bruno Bonnell, président du syndicat Syrobo et de la société Robopolis, qui distribue des robots, ludiques, comme Pleo le dinosauredinosaure ou utiles comme l'aspirateuraspirateur Roomba. L'an dernier, il expliquait à Futura-Sciences que la robotique en était là où se trouvait la « micro-informatique », puisque telle était alors son nom, dans les années 1980.

    Plus vaste, la deuxième édition d'Innorobo rassemble des exposants venus du monde entier. On pourra voir quelques vedettes connues, qui ont fait le voyage. Le Coréen Kibo, bel humanoïdehumanoïde, est désormais un habitué des shows de ce genre. Cyberdyne, une entreprise japonaise, y fait une démonstration de son exosquelette HAL (Hybrid Assistive Limb, membre assisté hybridehybride). Cet équipement portable ajoute des moteurs électriques à la force musculaire au niveau des épaules, des coudes, des hanches et des genoux. Il est hybride car il combine deux systèmes de contrôle. Le premier, commandé par la personne elle-même, repose sur des capteurscapteurs à fleur de peau détectant les commandes que les nerfsnerfs transmettent aux muscles. HAL suit ainsi exactement les mouvementsmouvements du porteur. Le second système est semblable à celui d'un robot et sert à contrôler l'équilibre en permanence. Voilà comment une frêle infirmière peut soulever un malade corpulent pour l'installer sur son lit.

    La jeune société française BVS (Brain Vision Systems) profite du salon pour y présenter son curieux Birobot, avec « bi » comme binoculaire. Cette tête à deux yeuxyeux porteporte un système de vision élaboré, le cœur de métier de l'entreprise, et baptisé Bipcam, avec « Bip » pour « bio-inspiré ». Ce petit appareil détecte les objets en mouvements et reconnaît les couleurscouleurs, des capacités utilisables dans de nombreux domaines.