Pleo, en apparence au moins, est un nouveau jouet robotique en forme de dinosaure, développé par la société californienne Ugobe. Mais plusieurs de ses caractéristiques en font d'ores et déjà un jouet à part.

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    Le robot Pleo

    Le robot Pleo

    Son concepteur, Caleb Chung, auparavant créateur de la poupée-tamagotchi Furby (40 millions d'exemplaires vendus), n'hésite pas à parler "d'une nouvelle forme de vie" , capable "de façon totalement autonome, d'exprimer des émotions induisant des échanges personnels" avec son propriétaire. Le robot, un petit dinosauredinosaure long d'une trentaine de cm, paraît en effet sophistiqué : équipé de 14 moteurs et de 38 capteurscapteurs (son, lumièrelumière, toucher...), son comportement est géré par un système d'exploitation conçu sur mesure. Selon ses concepteurs, celui-ci confère au robot "une véritable personnalité" , basée sur plusieurs algorithmes spécifiques, dont certains vont jusqu'à simuler le "système hormonal" de la machine. Pleo est doté d'une autonomie qui l'amène à découvrir son environnement, à réagir aux stimuli qu'il perçoit et à évoluer en conséquence, par le biais de fonctions d'apprentissage. Il sait également exprimer des émotions (ennui, fatigue, joie...). En outre, les Pleo se reconnaissent entre eux et communiquent selon un langage qui leur est propre. Si l'un d'eux est enrhumé, il peut d'ailleurs transmettre ses microbesmicrobes virtuels aux autres...

    S'agit-il toujours d'un jouet ? En lisant le discours marketing qui accompagne le lancement prochain du produit, qui sera commercialisé aux alentours de 200$ (167 €), on peut en douter. Du reste, comme le note PC World, deux cibles bien distinctes sont visées avec ce même produit : d'un côté les enfants en bas âge, de 6 à 12 ans, qui le traiteront "comme un animal domestique", de l'autre les adultes de plus de 22 ans qui s'attacheront à modifier la créature au plan comportemental et émotionnel.

    Selon le Mercury News, Ugobe entend vendre un million de Pleo avant la fin de cette année. Quelques jours après l'annonce par Sony de l'abandon de sa gamme de robots-chienschiens Aibo, la relève semble être prise.