Dans le viseur de Drôle de Tech cette semaine, découvrez la réalité préoccupante que recouvre le Bitcoin, les nouveaux bateaux « volants » SeaBubbles au cœur de Paris et un nanodrone dopé à l’intelligence artificielle, devenez testeur de sexbots en réalité virtuelle et vivez un moment de magie en compagnie de la foudre.

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    Notre rendez-vous hebdomadaire vous propose un regard décalé sur l'actualité des nouvelles technologies. Le parti est de vous divertir, de vous surprendre et de vous faire rêver... ou soupirer.

    Le Bitcoin est un ogre énergétique

    Ce n'est pas un scoop, le Bitcoin, et plus généralement le minage de cette cryptomonnaie nécessite une puissance de calcul énorme qui engendre une consommation d'énergieénergie qui ne cesse de croître. Et selon les dernières estimations d'Alex de Vries, un chercheur hollandais spécialiste du sujet, la voracité énergétique du Bitcoin va atteindre de nouveaux sommets. D'après ses calculs, le réseau Bitcoin consomme actuellement 2,55 gigawatts d'électricité, ce qui le rapproche de la consommation énergétiqueconsommation énergétique d'un pays comme l'Irlande (3,1 gigawatts). Et d'ici la fin de l'année, on pourrait atteindre les 7,67 gigawatts, ce qui situerait la consommation du Bitcoin à un niveau proche de celui de l'Autriche. Des chiffres à méditer avant de se laisser séduire par la bulle spéculative de cette monnaie virtuellemonnaie virtuelle...

    Pour en savoir plus : Bitcoin's Growing Energy Problem

    L’exploitation du Bitcoin requiert une puissance de calcul que seules des fermes de serveurs peuvent fournir. Des machines qui consomment de l’énergie non seulement pour fonctionner, mais aussi pour leur refroidissement. © ChiccoDodiFC, Fotolia

    L’exploitation du Bitcoin requiert une puissance de calcul que seules des fermes de serveurs peuvent fournir. Des machines qui consomment de l’énergie non seulement pour fonctionner, mais aussi pour leur refroidissement. © ChiccoDodiFC, Fotolia

    Les bateaux volants SeaBubbles au cœur de Paris

    Grande première pour le SeaBubbles, ce bateau électrique « volant » développé par le Français Alain Thébault (le père du voilier Hydroptère), qui a effectué cette semaine sa première navigation sur la Seine, en plein cœur de Paris. Montée sur des hydrofoilshydrofoils, cette embarcation « décolle » littéralement au-dessus de l'eau. L'idée est de proposer un nouveau moyen de transport aux grandes villes traversées par des fleuves avec un système de navettes fluviales propres. On applaudit des deux mains !

    Pour en savoir plus : SeaBubbles

    Le bateau électrique « volant » SeaBubbles d’Alain Thébault. © SeaBubbles

    Le bateau électrique « volant » SeaBubbles d’Alain Thébault. © SeaBubbles

    Devenez testeur de sexbots pour sauver l’humanité

    Après l'annihilation de la Terre suite à une guerre thermonucléaire, une contaminationcontamination radioactive a quasiment décimé la population féminine. Menacés d'extinction, les Hommes ont alors créé une arche spatiale dans laquelle ils ont développé des concubines artificielles pour les réconforter durant leur long périple pour trouver une nouvelle planète habitable. Votre mission, si vous l'acceptez, sera de « tester cette technologie vitale ». Tel est le scénario du jeu vidéo en réalité virtuelle SexBot : Quality Assurance Simulator de l'éditeur de jeux pour adultes Nutaku. Cela ne fait ni dans la finesse, ni dans la nuance, même si le joueur doit se montrer « respectueux » envers les sexbots. « Un comportement incorrect pourrait être une fatalité non seulement pour vous, mais pour toute l'humanité », prévient l'éditeur. Nous voilà rassurés.

    Pour en savoir plus : Nutaku: Sexbot Quality Assurance Simulator

    L’une des sexbots du jeu <em>SexBot : Quality Assurance Simulator.</em> © Nutaku Games

    L’une des sexbots du jeu SexBot : Quality Assurance Simulator. © Nutaku Games

    Un nanodrone qui carbure à l’IA

    Des chercheurs de l'école polytechnique fédérale de Zurich et de l'université de Bologne ont créé ce qu'ils présentent comment le plus petit drone autonome au monde. Ce quadricoptère mesure dix centimètres de large et pèse 27 grammes. Il existe déjà des drones de cette taille, mais ce qui fait la particularité de ce modèle est qu'il embarque un système de navigation autonome. Aucune liaison externe avec un ordinateur pour calculer ses déplacements. Tout se passe dans le drone pour lequel a été développé un réseau neuronal d'apprentissage profondapprentissage profond. Son autonomieautonomie ne dépasse pas les sept minutes, mais les chercheurs estiment que ce type d'appareil miniature serait « extrêmement désirable » pour des applicationsapplications dans l'Internet des objetsInternet des objets.

    Image du site Futura Sciences
    Le nanodrone navigue sans aide extérieure grâce à son IA embarquée. © ETH Zurich, université de Bologne

    Pour en savoir plus : nanodrone autonome

    Coup de foudre au ralenti

    On termine ce Drôle de Tech par un pur moment d'extase face aux beautés de la nature. Dans son documentaire intitulé Transient, Dustin Farell, un réalisateur spécialisé notamment dans le timelapsetimelapse, nous livre de splendides images de la foudre filmée au ralenti à 1.000 images par seconde en qualité Ultra HDUltra HD. Mais trêve de paroles, plongez-vous sans tarder dans cet instant magique. 


    La foudre filmée au ralenti par Dustin Farrell. Ma-gni-fique… © Dustin Farrell