Assurer sa voiture est une obligation. Mais au moment de souscrire, il n’est pas toujours évident de lire entre les lignes, de bien comprendre ce qui est inclus dans les garanties proposées par les professionnels. Et de trouver l’assurance convenant le mieux à votre besoin. Décryptage.


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    Depuis 2016, la loi Hamon vous permet, après un an d'engagement seulement, de résilier très facilement et très rapidement votre contrat. De quoi vous permettre de faire jouer la concurrence. Encore faut-il savoir quels critères doivent vous guider au moment de choisir une assurance auto.

    Notez d'abord que seule l'assurance au tiers, l'assurance responsabilité civile, est le contrat minimum obligatoire en France. Elle permet d'assurer les réparations des dommages matériels ou corporels que vous pourriez causer à autrui en conduisant votre véhicule. Les usagers de la route tout comme vos propres passagers.

    Pour plus de sérénité, il est conseillé d'opter pour une assurance dite « Au tiers plus » ou « Tiers intermédiaire » - qui ajoute une protection contre les vols, les incendies, les catastrophes naturellescatastrophes naturelles ou les bris de glace - ou pour une assurance « Tous risques ». Dans ce dernier cas, presque toutes les situations sont couvertes, même si vous en êtes le responsable. Au-delà de cela, des options sont proposées par les assureurs. Ainsi la garantie individuelle du conducteur prendra en charge vos frais médicaux en cas d'accidentaccident. La garantie protection juridique vous couvrira en cas de litige. Quant à la garantie « Prêt de volant », elle s'adresse à ceux qui souhaitent prêter leur véhicule.

    L’âge du conducteur et son expérience ne sont pas un critère de choix pour vous, mais cela entre dans le calcul du montant de la cotisation annuelle. Raison pour laquelle les jeunes conducteurs ou les conducteurs n’ayant pas été assurés depuis plus de trois ans subissent des majorations de cotisation. © Steinar Engeland, Unsplash
    L’âge du conducteur et son expérience ne sont pas un critère de choix pour vous, mais cela entre dans le calcul du montant de la cotisation annuelle. Raison pour laquelle les jeunes conducteurs ou les conducteurs n’ayant pas été assurés depuis plus de trois ans subissent des majorations de cotisation. © Steinar Engeland, Unsplash

    Le profil du conducteur et l’évaluation du véhicule

    Ceci étant posé, il va (presque) sans dire que si vous possédez une voiturevoiture neuve, mieux vaut signer pour un contrat « Tous risques ». La puissance et le modèle de votre véhicule pourront influer sur votre prime d'assurance ; là aussi, choisissez en pleine conscience. En cas de sinistre, vous serez indemnisés à une hauteur intéressante. Vous pourrez même ajouter la garantie d'indemnisation en valeur de remplacement pour les deux premières années.

    En revanche, si votre voiture a déjà quelques années et plusieurs dizaines - voire des centaines - de milliers de kilomètres au compteur, une assurance « Au tiers » pourrait suffire. Pour les jeunes conducteurs, cela peut-être un moyen d'éviter d'importantes surprimes. En veillant toutefois à ajouter une option « protection des dommages corporels » pour le conducteur.

    Ensuite, pour vous garantir le meilleur rapport qualité/prix, le mieux est de procéder à un bilan de vos besoins en matièrematière d'assurance auto. Par exemple, si vous n'utilisez votre voiture que pour vous promener le week-end, inutile de l'assurer comme si vous l'empruntiez tous les jours pour aller travailler ou plus encore, dans le cadre de votre activité professionnelle. Vous pourrez ainsi penser à une assurance au kilomètre.

    Posez-vous également la question de vos besoins en cas de panne. Si votre véhicule vous est indispensable au quotidien, il vous faudra souscrire une assurance vous garantissant un véhicule de prêt mis à disposition rapidement. Si ce n'est pas le cas, vous pourrez économiser sur cette option.

    Attention, toutefois, à ne pas mordre trop vite à l'hameçon des tarifs attractifs. C'est de cette façon que certaines assurances attirent les clients. En contrepartie, elles imposent des franchises élevées. Et la mensualisation de leurs primes s'accompagne généralement de frais supplémentaires.