Ces aérostats sont apparus dès la fin du XIXe siècle. Dès leurs débuts, ils ont été utilisés à des fins militaires permettant l'observation et la transmission immédiate de renseignements. Ils sont depuis réactualisés sous la forme de ballons captifs de surveillance, gonflés à l'héliumhélium, reliés au sol et pilotés par un aérostier. Ils ont été utilisés par l'armée américaine lors de l'invasion du Koweït, en 1990, puis lors de l'occupation américaine en Irak en 2004.

Ces grandes enveloppes de tissu ont un volumevolume de 12 000 m3, elles peuvent soulever une charge de 1 000 kgkg jusqu'à son altitude de fonctionnement et monter jusqu'à 4 600 m. Cet aérostat peut embarquer des caméras thermiques et divers intercepteurs de communications, de telle sorte qu'il peut se positionner à mille mètres d'altitude et repérer un véhicule à 40 km ou détecter un individu à 25 km. Ces sentinelles volantes sont stables sous des ventsvents inférieurs à 65 nœudsnœuds et sont équipées de radars d'une portée de 370 km. Économiquement peu chers, ils ont l'avantage de pouvoir être postés sur de longues périodes à la différence des drones, et  d'être plus efficaces pour la surveillance urbaine et routière.

Ils ont été employés pour sécuriser des zones sensibles et ont été mis en œuvre pour la surveillance de la Fan Zone du Champ de Mars lors de l'Euro 2016 à Paris.

La photo montre ici un système de surveillance persistante (PSS), lancé depuis la base d'opérations avancée de Khilegay, en Afghanistan, le 30 décembre 2010. Une centaine de ballons, PSS, fut déployée en Irak et en Afghanistan.

Photo du spécialiste en chef des communications de massemasse, Matthew J. Thomas, U.S. Navy. © U.S. Department of Defense Current, Wikimedia Commons, by-sa CC0