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    Les Lyrides est le nom donné à un essaim météoritique actif chaque année entre le 16 et le 25 avril. Il s'agit de la première pluie d'étoiles filantes significative du printemps. Elle est aussi l'une des plus anciennes connue (les Lyrides sont mentionnées dans les chroniques chinoises en 687 avant notre ère).

    Le 22 avril, à son maximum, le taux horaire peut atteindre 20 météores lorsque la constellation de la Lyre -- près de laquelle se situe le radiant (entre la brillante Véga et le genou d'Hercule, surnommé l'Agenouillé) -- est au plus haut dans le ciel. Dans le passé, des sursauts d'activité ont plusieurs fois surpris les observateurs : plus de 100 météores par heure furent visibles en 1803, 1862, 1922, 1945 et 1982. Pour les spécialistes, ils se produisent en moyenne tous les 60 ans. Le prochain est annoncé pour 2042.

    Une Lyride perçant l’atmosphère terrestre photographiée de la Station spatiale le 22 avril 2012. © Nasa
    Une Lyride perçant l’atmosphère terrestre photographiée de la Station spatiale le 22 avril 2012. © Nasa

    Comment bien observer la pluie d’étoiles filantes des Lyrides ?

    Les micrométéorites qui composent les Lyrides pénètrent dans l'atmosphèreatmosphère terrestre à une vitessevitesse moyenne de 50 km/s. Environ un quart d'entre elles laissent dans leurs sillages de belles trainées persistantes visibles plusieurs secondes.

    À l'instar des autres essaims météoritiques de l'année, les Lyrides sont alimentées par les débris laissés par une comète. Dans leurs cas, il s'agit de C/1861 G1 Thatcher, découverte en 1861 peu avant son dernier périhéliepérihélie. Elle était alors à 50 millions de kilomètres de la Terre. L'astreastre revient visiter le Système solaireSystème solaire interne tous les 415 ans.

    Le pic d’activité des Lyrides est généralement le 22 avril mais il est possible que les nuits précédentes et suivantes, on puisse voir entre 10 et 20 météores par heure. Le moment exact du maximum reste difficile à prédire. Pour profiter au mieux de ce spectacle céleste, il est important de privilégier des sites d'observation épargnés (le plus possible) par la pollution lumineusepollution lumineuse. Bien entendu, la présence de la LuneLune -- variable selon les années -- réduit la visibilité de la salve de météores.