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    Ce lundi 28 mars 2022, la tache solaire connue des astronomesastronomes sous le nom de code AR2975 (AR pour Active Region) est entrée en éruption à plusieurs reprises. Elle a été secouée par pas moins de 17 éruptions de classes C et M. Des éruptions d'intensités somme toute moyennes, donc. Mais deux, voire trois d'entre elles ont éjecté de la matièrematière coronale en direction de la Terre.

    Le coronographe de l’Observatoire solaire et héliosphérique (Soho) nous offre des images des éjections de masse coronale survenue ce lundi 28 mars 2022. © Soho
    Le coronographe de l’Observatoire solaire et héliosphérique (Soho) nous offre des images des éjections de masse coronale survenue ce lundi 28 mars 2022. © Soho

    Selon les modèles de la NasaNasa, la première de ces éjections de masse coronale (CMECME) devait nous arriver ce jeudi 31 mars 2022. Mais elle semble vouloir presque se laisser rattraper en route par la deuxième. Ce qui déclencherait une tempêtetempête géomagnétique non plus d'intensité G2, mais G3. Un peu plus forte donc. Et qui arriverait légèrement plus tôt.

    Avec toujours pour principal effet de faire descendre la limite des régions depuis lesquelles il est possible d'observer des aurores boréales. Peut-être jusqu'au nord du Royaume-Uni et du Danemark et à l'extrême sud de la Suède.

    De fausses alarmes pourraient aussi se déclencher. Et les systèmes de navigation satellite et radio basse fréquencefréquence pourraient être touchés de façon intermittente.


    MAJ 31 mars 2022, 12 h 03

    Le spectacle a déjà commencé la nuit du 30 mars avec des aurores qui embrasé le ciel aux hautes latitudeslatitudes

    L'éjection de massemasse coronale « cannibale » va se heurter à la magnétosphèremagnétosphère aujourd'hui, promettant aux chasseurs d'aurores de magnifiques photos.

     

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