Comme prévu, le Président américain George W. Bush a annoncé ce mercredi 14 janvier lors d'un discours historique prononcé à partir de 20h15 TU l'intention des Etats-Unis de retourner vers la Lune afin de s'y établir de façon durable, puis à terme de lancer une expédition habitée vers la planète Mars, afin "d'étendre la présence humaine à travers tout le Système solaire".

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    Bush : en route pour la lune !

    Bush : en route pour la lune !

    Il annonce aussi la fin des navettes spatiales dès l'achèvement de la Station Spatiale Internationale (ISS), car elles sont actuellement le seul moyen de transport permettant l'acheminementacheminement des lourds modules devant encore l'intégrer. Alors exploitées depuis 30 ans, elles devraient être réformées et remplacées par des véhicules de transport d'équipages lancés par des fuséesfusées plus conventionnelles, dont certains étages ou moteurs seraient néanmoins récupérables et réutilisables.

    Ces nouveaux vaisseaux spatiaux ne seraient plus limités à l'environnement terrestre immédiat, mais pourraient servir à "explorer au-delà de l'orbite vers d'autres mondes", explique aussi un document préalablement publié par la Maison-Blanche. Et le Président Bush de promettre que "ce dispositif devrait être mis au point, développé et testé dès 2008, pour devenir le véhicule de lancement habité standard à partir de 2014".

    "Le principal objectif de cet engin spatial sera d'emporter des astronautes au-delà de notre orbite, vers d'autres mondes", a poursuivi le Président, indiquant qu'il s'agira "du premier vaisseau de ce type construit depuis le module ApolloApollo", faisant allusion à ses capacités interplanétaires.

    Le coût supplémentaire du nouveau programme spatial est estimé à 12 milliards de dollars répartis sur cinq ans, partiellement prélevés dans la redistribution des 11 milliards de dollars déjà prévus dans le budget actuel. Dans ce but, l'administration présidentielle demandera donc au Congrès un budget additionnel de 1 milliard de dollars réparti en cinq années.

    Il n'est pas inutile de rappeler, à titre de comparaison, que le Président Bush a réclamé et obtenu en novembre 2003 un budget supplémentaire de 86 milliards de dollars pour couvrir six mois d'occupation en Irak.