Composé de tissu et de caoutchouc, le robot King Louie est économique à produire et facile à réparer. Très léger, il pourrait accompagner des astronautes dans de futures missions spatiales.


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    Un groupe de chercheurs de l'université Brigham Young dans l'Utah aux États-Unis se penche actuellement sur les robotsrobots gonflables, et plus particulièrement un modèle baptisé King Louie. Grâce à leurs nombreux avantages, ces mécanismes souples intéressent beaucoup la Nasa, qui finance en partie la recherche. Étant composés d'un assemblage de tissu et de caoutchouc, ils coûtent très peu cher à produire, et sont faciles à réparer. Ils sont également très légers et prennent peu de place une fois rangés.

    Le côté mou des robots gonflables offre également une sécurité pour les humains qui travaillent avec. Sans surface dure ni inertie, le risque de blesser quelqu'un ou d'endommager du matériel autour est très réduit. Malgré tout, ces appareils offrent une bonne vitesse de déplacement et peuvent être assez forts. Ils peuvent également prendre des coups, mais également en donner, comme frapper avec un marteau, sans risquer d'endommager leur mécanisme. Tous ces atouts en feraient des candidats idéals pour les missions dans l'espace et sur d'autres planètes.

    Costauds et maniables, les robots gonflables sont en revanche imprévisibles par leurs mouvements. © BYU

    Des mouvements difficiles à prévoir

    Le problème avec ces robots est l'impossibilité de contrôler précisément les mouvements. Ils opèrent grâce à des chambres à airair qui fonctionnent comme des muscles, mais cela crée des gestes difficiles à modéliser et souvent imprévisibles et qui changent à chaque fois que le robot est dégonflé et regonflé. Pour tenter de compenser, ils ont équipé King Louie de capteurscapteurs de mouvements HTC Vive, ce qui permet d'avoir un retour sur la position et l'angle actuels de différentes parties mobilesmobiles, mais cela ne suffit toujours pas.

    Les chercheurs utilisent actuellement un système de retour visuel, en guidant les membres mobiles jusqu'à la position désirée. Cela signifie que ces robots souples ne peuvent pas fonctionner pour l'instant de manière autonome, mais pourraient être utilisés pour assister des astronautesastronautes, qui les guideraient dans leurs tâches.