La race humaine est condamnée à disparaître avant la fin du millénaire, plus vraisemblablement annihilée par un virus que par une bombe atomique, à moins que des colonies ne soient établies dans l'espace, estime l'astronome britannique Stephen Hawking.

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    Dans un entretien publié mardi par le Daily Telegraph, l'auteur d'"Une brève histoire du temps" déclare "être plus préoccupé, à long terme, par la biologie" que par les armes nucléaires.

    Celles-ci, ajoute-t-il, "nécessitent de vastes installations alors que de l'ingéniérie génétiquegénétique peut être faite dans un petit laboratoire. On ne peut contrôler chaque laboratoire dans le monde".

    "Le danger est que, accidentellement ou volontairement, on crée un virus qui détruira" la race humaine, explique Stephen HawkingStephen Hawking, qui enseigne les mathématiques à l'université de Cambridge, à une centaine de kilomètres au nord de Londres.

    "Je ne crois pas que la race humaine survivra au cours des mille prochaines années, à moins de se disperser dans l'espace, poursuit le Pr Hawking. Trop d'accidentsaccidents peuvent détruire la vie sur une seule planète". "Mais je suis optimiste, nous irons dans les étoiles", conclut-il dans cet entretien.

    Le Daily Telegraph commencera mercredi la publication d'extraits de la suite attendue d'"Une brève histoire du temps", intitulée "L'Univers dans une coquille de noixnoix" (The Universe in a Nutshell).