Depuis un mois, la Guyane fait face à quelques cas importés de chikungunya, à tel point que les autorités locales ont fait de la maladie la priorité sanitaire numéro 1. Mais c'est surtout aux Antilles que le mal sévit.
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Vendredi et samedi, deux nouveaux cas de chikungunya ont été diagnostiqués en Guyane, portant à quatre le nombre de malades dans ce département d'outre-mer depuis un mois. À chaque fois, les patients revenaient d'un séjour de Martinique (pour 3 personnes) ou de l'île de Saint-Martin, où une épidémie plus sévère sévit. On annonçait d'ailleurs il y a une dizaine de jour le premier décès indirectement dû à la maladie.
La Guyane tient donc à contrôler au mieux le chikungunya sur son territoire et le fait savoir par l'intermédiaire de Christian Meurin, directeur de l'Agence régionale de santé (ARS) locale. Objectif premier : la prévention, pour retarder la circulation autochtone du virus.
La Guyane craint que la situation se dégrade
Malheureusement, les conditions climatiques ne sont pas des plus favorables. Les pluies qui s'abattent dans la région facilitent le développement des moustiques du genre Aedes, vecteurs de la maladie, dont les larves s'épanouissent dans des eaux stagnantes. Les autorités sanitaires souhaitent donc détruire les sites à risque et invitent la population à porter des vêtements longs, à utiliser des répulsifs et à recourir aux moustiquaires.
Le chikungunya est rarement mortel, mais entraîne une grande fatigue et de fortes douleurs qui clouent au lit. Il n'existe ni traitement pour combattre l'affection ni vaccin pour la prévenir. Si en Guyane on ne note encore que quelques cas isolés, les Antilles voisines (dont la Guadeloupe et la Martinique) font face à une épidémie, avec déjà près de 1.000 cas recensés rien que sur les deux départements français.
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