Le prix Nobel de chimie vient d’être attribué à deux Américains et une Israélienne pour leurs travaux sur les ribosomes. Ces travaux promettent des avancées dans le traitement des maladies grâce à l’amélioration des antibiotiques.

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    Vue tridimensionnelle d'un complexe ribosomal bactérien. © D.S. Gooddsell Domaine public

    Vue tridimensionnelle d'un complexe ribosomal bactérien. © D.S. Gooddsell Domaine public

    Cliquer sur l'image pour l'agrandir. Les trois lauréats du prix Nobel de chimie 2009 © Capture d'écran du site nobelprize.org

    Cliquer sur l'image pour l'agrandir. Les trois lauréats du prix Nobel de chimie 2009 © Capture d'écran du site nobelprize.org

    Le Nobel de chimie récompense trois chercheurs pour leurs études des ribosomesribosomes : Venkatraman Ramakrishnan (MRC Laboratoire de Biologie MoléculaireBiologie Moléculaire, Cambridge, Royaume-Uni), Thomas A. Steitz (Université de Yale, Etats-Unis) et Ada E. Yonath (Institut des Sciences Weizmann, Israel).

    Ensemble, ils ont réalisé une cartographie tridimensionnelle à l'échelle de l'atome de ce complexe enzymatiqueenzymatique. Les ribosomes, véritables usines biochimiques, lisent le code génétiquecode génétique pour produire les protéinesprotéines nécessaires à la constitution et au fonctionnement des organismes. HémoglobineHémoglobine, hormonehormone, enzyme digestiveenzyme digestive, composant des cellules, anticorpsanticorps... tout cela est synthétisé par les ribosomes. C'est le cas pour l'Homme, mais aussi pour les bactériesbactéries responsables de maladies.


    En anglais, la nomination des prix Nobel de chimie par l'Académie Royale des Sciences de Suède.

    C'est en bloquant le fonctionnement de ces ribosomes que les antibiotiquesantibiotiques luttent contre les bactéries. Mieux les comprendre, c'est donc mieux lutter contre les maladies.

    Avec les 10 millions de couronnes suédoises (980.000 euros), ce Nobel de chimie récompense l'investissement de l'ensemble des équipes de ces trois chercheurs, dont les travaux sont utilisés depuis 2000 pour mettre au point de nouveaux antibiotiques.

    Les anglophones pourront écouter l’interview du professeur Yonath (9 minutes, à lire avec Windows Media Player).