Il y a 40 ans, l'un des géants de la physiquephysique moderne s'éveillait au CernCern. Le 17 juin 1976, l'un des prédécesseurs de Fabiola Gianotti à la tête du Cern, le physicienphysicien britannique John Adams, lançait avec succès le processus d'accélération de protonsprotons au sein d'un anneau de 7 kilomètres de circonférence, le Supersynchrotron à protons, ou SPS, pour Super Proton Synchrotron. Déjà alimenté en particules par le Synchrotron à protons (PSPS), il était destiné à maintenir le Cern dans la course aux découvertes dans le domaine des hautes énergiesénergies en physique des particules.
Alors que la machine, comme prévu, accélérait des protons à 300 GeVGeV, Adams, encouragé par ce succès, n'hésita pas à demander à ses ingénieurs une prouesse de plus. Le jour même, et sans anicroche, l'instrument fut poussé jusqu'à 400 GeV, dépassant les attentes.
Ce n'était pas pour autant le record de l'époque car, un mois avant, les membres du Fermilab, aux États-Unis, avaient déjà atteint les 500 GeV avec un anneau de 6,4 km de circonférence. Toutefois, ce laboratoire n'avait pas écouté le physicien Carlo Rubbia qui proposait d'utiliser la machine pour démontrer l'existence des bosonsbosons W et Z prédits par le modèle électrofaible de Glashow-Salam-Weinberg en utilisant le mécanisme de Brout-Englert-Higgs. Le Fermilab entendait se lancer dans un autre projet à base d'aimants supraconducteurssupraconducteurs pour atteindre deux fois l'énergie de son anneau : le futur Tevatron.
Un documentaire sur la découverte des bosons W, au Cern, au début des années 1980. Ces bosons sont massifs en raison de l'existence supposée du mécanisme de Brout-Englert-Higgs. Voici quelques-unes des clés pour comprendre comment s'est déroulée leur découverte. © Cern
Le SPS, la clé de la découverte des bosons du modèle électrofaible
Les membres du Cern, eux, écoutèrent Rubbia et, avec l'aide d'un autre futur prix Nobel de physique, Simon van der Meer, qui avait mis au point une technique pour stocker des paquetspaquets d'antiprotonsantiprotons, le SPS fut transformé en collisionneur proton-antiproton en 1981, ce qui permit la découverte en 1983 des particules W et Z. Un rôle important fut aussi joué dans cette découverte par les détecteurs basés sur les travaux de Georges Charpak.
Le SPS fut utilisé plus tard pour accélérer des électronsélectrons et des positronspositrons pour le LEPLEP, la machine de 27 kilomètres de circonférence pour laquelle fut creusé le tunnel que finira par occuper le LHCLHC. Le SPS continuera d'ailleurs à servir d'étage de pré-accélérations pour les protons du LHC, de sorte que la découverte du boson de Brout-Englert-Higgs en 2012 est aussi un de ses succès.
On s'en sert également pour accélérer des ionsions lourds et sonder les mystères du quagma et il alimentera également bientôt l'expérience Awake, qui va tester de nouvelles techniques d'accélération.
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