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- Découvrez les lunettes et télescopes en image
Jusqu'à présent toute personne qui désirait admirer le ciel dans un télescope devait l'acheter et apprendre à s'en servir. Elle pouvait également participer à des observations collectives sous les étoiles comme lors des Rencontres astronomiques de printemps. Mais cela n'est pas toujours simple : outre les limitations d'ordre financier ou météorologique, on peut avoir aussi envie d'observer des objets célestes visibles depuis l'autre hémisphère. Sans oublier les publics empêchés qui n'ont pas souvent accès aux sites d'observation, une carencecarence épinglée lors du bilan de l'Année mondiale de l'astronomie.
Dès l'an prochain la situation devrait s'améliorer avec la naissance du premier réseau mondial de télescopes robotisés en ligne. Connu sous le nom de Gloria (pour GLObal Robotic telescopes Intelligent Array for e-Science)), ce projet européen prévoit de connecter sur trois ans 17 télescopes automatiques répartis sur la planète (Europe, Afrique du Sud, Amérique du Sud et Nouvelle-Zélande).
Projets d'observations
Depuis leurs ordinateursordinateurs personnels, les utilisateurs pourront contrôler ces télescopes à leur guise. Ils auront également accès à un certain nombre de bases de donnéesbases de données astronomiques. Il ne s'agit bien sûr pas de jouer. Le temps de télescope attribué à chaque internaute sera calculé en fonction de la qualité de son projet astronomique, selon l'appréciation donnée par les autres membres du réseau.
De nombreux partenaires scientifiques sont associés pour rassembler les 2,5 millions d'euros nécessaires à la mise en place de Gloria, comme l'université d'Oxford qui mobilise déjà les internautes avec le Galaxy Zoo.