Des études menées au Southwest Research Institute (Texas) sur des échantillons de bords d'attaque de la navette spatiale montrent que de petits défauts de la protection thermique, couplés avec un phénomène de délamination, peuvent causer une dégradation catastrophique de la structure.

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    La perforation provoquée dans le panneau de carbone renforcé N°8 prélevé sur la navette Atlantis. Les enquêteurs n'en ont pas cru leurs yeux

    La perforation provoquée dans le panneau de carbone renforcé N°8 prélevé sur la navette Atlantis. Les enquêteurs n'en ont pas cru leurs yeux

    La question reste fondamentale pour la NASA de savoir quelle est la taille d'un débris qui causerait une dégradation critique des ailes. Le nouveau réservoir externe de la navette, arrivé au Centre Spatial Kennedy, a été conçu de manière à ce que d'éventuels débris provenant de sa partie supérieure ne dépassent pas une massemasse de 10,5 grammes.

    La partie supérieure du réservoir avait en effet été identifiée comme la source potentiellement la plus dangereuse de débris susceptibles d'endommager le neznez et les bords d'attaque de la navette. Pour les débris provenant des autres parties du réservoir, les niveaux de masse critique sont moins contraignants : 13,6 grammes pour la partie intermédiaire, 340 grammes pour la partie inférieure.